This article is not available in english.
Published October 25th 2010
Je ne sais pas si cet article parue dans La Presse est encourageant ou décourageant, mais il est intéressant. Plusieurs classes de secondaire privées volontairement pendant 3 jours d'accès aux technologies, Facebook inclut. Une dépendance un peu triste du point de vue humain si on interprète et extrapole les commentaires des étudiants. Imaginez les effets si cette privation s'étirait sur une semaine, un mois. On serait surpris.
Cet article m'a obligé à revisiter ceux du dossier de l'IRB publiés il y a plus d'un an et qui adressait la problématique des technologies et de Facebook. Le positif côtoie le négatif, comme quoi, rien n'est parfait. Le plus grand échec des technologies et réseaux sociaux réside dans le fait que les personnes sont trois fois plus nombreuses à prétendre qu'elles ne contribuent en rien à rendre les gens plus près les uns des autres.
L'élément positif de ces réseaux, c'est qu'ils n'engendrent pas de monstres et n'isolent pas les gens qui les utilisent, bien au contraire. Le profil social des utilisateurs de ces réseaux est, somme toute, assez positif.
Alors, on en arrive toujours à la même conclusion. Elle était vraie il y a des milliers d'années et l'est encore davantage aujourd'hui. Le problème ne réside presque jamais dans la technologie ou la "bebelle" comme tel, mais dans son utilisation. L'abus est toujours sanctionné, l'équilibre, récompensé. Le premier entraîne la dépendance, le second, la pleine jouissance.
Amusez-vous! Appliquez le à n'importe quoi. Au chocolat, au café, à la boisson, la dope, la télé, etc. C'est infaillible. Le bonheur, ce frileux, ne se situe jamais du côté de l'abus.