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Une p'tite montée de lait!

Des fois, il faut laisser le méchant sortir. C'est une bonne thérapie pour le bonheur. Et avec les résultats que l'IRB a publié cette semaine sur l'état de la société québécoise, je ne peux m'empêcher de lâcher un t de c de grand cri. Un cri de rage et d'au secours en même temps. De rage de constater l'individualisme d'une société qui aurait pourtant bien besoin de se serrer les coudes. De rage de voir notre grande pauvreté collective, sans projet, sans leader. De rage de voir un peuple se contenter de flotter, d'attendre que quelque chose se passe. Je m'excuse, mais çà ressemble à un peuple de «loosers». Mon cri , c'est aussi un appel au secours pour que quelque chose bouge, pour que nous nous donnions, collectivement, des défis à la mesure de nos ambitions...mais voilà, en a-t-on des ambitions? Ah c'est vrai, j'oubliais. C'est fatiguant d'avoir des ambitions...et encore plus de se donner le coup de pied au cul pour les réaliser. Une société sans projet, sans leader et qui ne regarde que son petit nombril, ce n'est pas vraiment bon en termes de bonheur. Çà ramolit l'esprit et puis tout le reste. Attention messieurs. Bon sang qu'on fait p'tite vie des fois!