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Un Québec des plus sécuritaires

Un Québec des plus sécuritaires!

Avec 88 % des répondants qui affirment se sentir en sécurité au Québec, on peut penser que la folie terroriste et les menaces largement véhiculées par les médias, principalement aux États-Unis et en Europe, n'ont que bien peu d'effets ici.

L'enquête de l'IRB nous apprend également que ce sentiment de sécurité influe sur notre niveau de bonheur, car on remarque un écart de 6 points entre l'IRB des personnes qui se sentent en sécurité comparée à celui des personnes qui se sentent « plus ou moins » en sécurité au Québec (80,10 vs 74,40).

En creusant davantage cette question de sécurité, on découvre que 20 %de la population avoue qu'il leur arrive » quelques fois » de se retrouver dans des situations ou dans des endroits où ils ne se sentent pas en sécurité. Évidemment, cette proportion chute à    12 % chez les hommes et grimpe à 27 % chez les femmes.

Sécurité ne signifie pas absence d'agression

Effectivement, il serait trop facile de faire ce parallèle, car si le Québec est sécuritaire, sa population n'est pas à l'abri des agressions.

Ainsi, l'enquête de l'IRB nous apprend que 44 % ont été victimes d'une agression matérielle (vol, effraction, etc.) et 48 % d'une agression physique (bousculade, rudoiement, menaces et violences verbales, etc.). Dans le cas de ces derniers, l'IRB moyen de ce groupe est en recul de 3 points sur celui des personnes qui n'ont jamais vécu ce genre d'agression.

Une société plus violente aujourd'hui qu'hier

On se pose souvent cette question. Mais est-ce que notre réponse est biaisée par la place qu'allouent les médias à l'expression de la violence sous toutes ces formes? Possiblement.

Toujours est-il que 37 % des répondants considèrent la société d'aujourd'hui plus violente que celle d'hier alors que le tiers (33 %) n'est pas d'accord avec cette affirmation.

Encore là, on remarque un écart de 3 points de l'IRB de chacun de ces groupes (77,80, vs 80,70), les plus positifs et optimistes affichant toujours un IRB plus élevé.

Pauvreté vs immigration

Questionnés à savoir quelle était, entre l'augmentation de la pauvreté ou de l'immigration,  la plus grande menace pour la sécurité, près des trois quarts (73%) identifient l'accroissement de la pauvreté alors qu'un peu moins du quart (22%) considèrent que c'est plutôt l'accroissement de l'immigration.