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Un métier difficile!

Pas facile d'être un politicien. Probablement plus difficile que jamais il ne l'a été. En fait, les résultats d'une enquête non publiée de l'IRB révèlent que 81% des Québécois considèrent le métier de politicien comme difficile et exigeant, voire même très demandant. Normalement, plus la difficulté et la complexité d'un emploi sont grandes, plus grande également est la compétence requise pour l'occuper. Mais les politiciens, aux dires des Québécois, échappent à cette logique. Qu'ils exercent leur métier sur la scène fédérale, provinciale ou municipale, 80% des Québécois considèrent qu'il y autant de politiciens incompétents qu'il y en a de compétents. Le bon côtoie le mauvais. On pourrait toujours prétendre que ces résultats ne sont pas si pires. Que c'est la même chose dans toutes les professions, mais je n'adhère pas à cette idée. Une organisation, peu importe son statut, ne pourrait survivre bien longtemps avec la perception qu'une personne sur deux qui y travaille s'avère incompétente. Cette donnée explique, en partie du moins, le très faible niveau de confiance que les Québécois accordent aux politiciens. Mais le pouvoir et l'attrait que la politique provoque sont considérables, car 7% des Québécois se disent tout de même tentés ou attirés de se lancer dans une carrière en politique active. Cette dernière donnée s'avère positive à mes yeux. Malgré le cynisme ambiant, la chose politique demeure encore attrayante pour plusieurs. S'agit maintenant d'identifier les bons prospects, les leaders en devenir et leur donner leur chance.