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Published February 27th 2011
Il y a une idée qui me tribouille l'esprit depuis quelques années. Je la gardais, bien au chaud, en attendant peut-être un contexte plus favorable.
Avec les mouvements populaires qui se produisent un peu partout, notamment dans les pays arabes et ceux, plus politiques et à plus petite échelle, qui se passe ici, l'idée, certes naïve, vaut cependant la peine d'être lancée. Une façon aussi de palier à l'actuelle rupture de confiance de la population envers les différentes formes de pouvoir.
Je parle de celle qui verrait se créer au Québec un contre-pouvoir. Un pur contre-pouvoir, plus officieux qu'officiel. Un groupe composé de sages, d'environnementalistes, de sociologues, de philosophes, d'artistes, de chercheurs, de philanthropes, de personnalités dont l'éthique, l'intégrité et la probité seraient difficilement questionnables. Des gens provenant de tous les milieux, prônant différentes approches, portant un il critique, mais constructif sur la société et surtout, des personnalités apolitiques.
Des hommes et des femmes détachés qui n'auraient d'intérêt que ceux du Québec, sans chercher d'aucune façon à en tirer profit, à y voir un intérêt partisan. Des libres penseurs qui veilleraient au grain, scruteraient les actions des gouvernements, des sociétés, des syndicats, des médias et qui exprimeraient leurs opinions sans aucune censure ou calcul politique.
Ne possédant aucun pouvoir légal, ni politique et encore moins administratif, ce contre-pouvoir agirait comme une sorte de conscience. Son seul et principal pouvoir serait moral. Sa force serait son indépendance.
Si le Québec ne sortira jamais dans la rue pour montrer la porte à un dirigeant, d'autres formes de pression peuvent être exercées pour arriver à nos fins.
Le mouvement de François Legault, avec des composantes qui ne sont pas inintéressantes, répond-il cependant aux critères mentionnées plus haut ????