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Sommes-nous aussi bons?

7,35. C'est la note que les Québécois s'attribuent par rapport aux petits gestes qu'ils posent pour contribuer à l'environnement, au recyclage et à l'utilisation rationnelle des ressources. Personnellement, je trouve cette évaluation élevée et je me pose la question suivante. Sommes-nous vraiment conscients de tous ces gestes que nous devons posés ou est-ce là une façon de se donner bonne conscience? L'environnement, on le sait, est l'une des trois principales préoccupations des Québécois, mais entre y être préoccupé et adopter des comportements responsables, il y a une marge. Nos comportements trahissent encore trop souvent nos préoccupations et ne sont pas toujours en lien avec ces dernières. Actuellement, il est bien de se montrer sensible à l'environnement, d'en parler avec passion et de vanter certains de ses comportements, mais il y a aussi un phénomène de mode dans tout ça. Nous aurons un comportement vraiment responsable lorsque nous ne sentirons plus le besoin d'en parler car cette mode sera ancrée dans nos habitudes. La problématique environnementale, au delà de la préoccupation qu'elle représente, nous fait bien voir les difficultés et le temps que demande l'adoption de nouveaux comportements. La plus grande force de l'homme demeure sa capacité d'adaptation, mais encore faut-il lui accorder le temps nécessaire pour s'y faire. À surveiller dans les prochains jours sur le site de l'IRB (www.indicedebonheur.com) un dossier sur cette question environnementale.