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Réseaux de rencontres: Les préjugés s'estompent!

Réseaux de rencontres: Les préjugés s'estompent!

Avec le tiers de la population (33 %) qui affirme avoir déjà été abonné à un de ces nombreux réseaux, on ne peut plus parler de marginalité, bien au contraire.

L'étude de l'IRB démontre que, bien entendu, les personnes monoparentales (67 %) et les  personnes vivant seules (51%) sont les plus nombreuses à utiliser les réseaux de rencontres. Il en va de même, mais dans des proportions moindres, pour les enfants uniques (43 %) et les personnes âgées entre 25 et 34 ans (42 %). À l'opposé, on retrouve les 18-24 ans et les 55 ans et plus.

Solitude et bonheur ne font vraiment pas bon ménage 

Ce n'est pas la première fois qu'on le remarque, mais il est toujours fascinant de constater à quel point la solitude et/ou le fait de vivre sans conjoint(e) ou ami(e) de coeur est difficile à vivre. Ainsi, l'IRB moyen des personnes qui ont déjà été abonnées ou qui sont abonnées à un réseau de rencontre n'est que de 73,90 alors qu'il se situe à 79,50 pour celles qui n'ont jamais tenté l'expérience. D'ailleurs, les personnes vivant seules et les personnes monoparentales affichent systématiquement et pour les 24 enquêtes réalisées jusqu'à présent, un IRB moyen de respectivement 6 et 4 points inférieurs à l'IRB moyen de la population.

Les utilisateurs de ces réseaux de rencontres sont d'ailleurs plus nombreux à redoutés la solitude et en avoir peur (29 % vs 22 % population générale) et plus nombreux également à avoir déjà passé une longue période (plus de 3 ans) seule, sans être en relation amoureuse et/ou sentimentale (56 % vs 45 % population générale).

Les réseaux de rencontres sont là pour rester

Ceux qui croient que ces réseaux ne sont qu'une mode et qu'ils vont disparaître seraient mieux de revoir leur position. À peine 14 % des répondants considèrent qu'ils sont artificiels et inutiles alors que 22 % croient le contraire et qu'ils comblent un besoin alors que la majorité (58 %) voit dans ces réseaux une option additionnelle de faire des rencontres, sans plus.  

Par contre, certains doutes persistent sur la valeur et la longévité des rencontres faites par l'entremise de ces réseaux. Ainsi, plus du tiers (38 %) croit que ces rencontres sont davantage vouées à l'échec à moyens et longs termes alors que 50 % n'adhèrent pas à cette idée.