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Pudeur et respect sont de mises!

Pudeur et respect sont de mises!

La majorité des répondants (60 %), dans leurs discussions avec leurs amis (e)s sur leurs relations sexuelles avec leur conjoint, affirme qu'il n'en dise que le minimum, par pudeur et par respect. En fait, seulement 5 % vont dans les détails, bonifient et exagèrent un peu les choses. Difficile à croire. Les autres (33 %) en disent suffisamment pour que la situation soit claire.

Ces chiffres, à l'heure où la sexualité est partout, dans les médias et sur le net et que les lignes ouvertes sur le sujet ne dérougissent pas, à de quoi surprendre. Aussi, plus les gens vieillissent, plus ils se montrent discrets.

L'impact des livres sur la croissance personnelle

Sur le niveau de bonheur des gens, l'impact n'existe pas. Qu'on lise souvent, quelques fois, rarement ou jamais ce type de livre, aucune influence sur l'IRB des répondants n'est remarquable.

Avec près de la moitié de la population (47 %) qui lit ou souvent (17 %) ou quelques fois (30%) ce type de livres, leurs succès de vente n'ont pas de quoi surprendre. Les femmes sont nettement plus adeptes de ce type de lecture que les hommes (57 % vs    37 %), lecture qui trouve davantage preneur auprès des personnes vivants seules (52 %) et des personnes monoparentales (64 %). Cherchent-ils une façon de trouver l'âme sœur? De briser leur solitude? Possible. Sans surprise, la popularité de ces livres croît avec l'âge.

La donnée la plus intéressante par contre est la suivante. La lecture des livres sur la croissance personnelle est inversement proportionnelle avec la fréquence des orgasmes des répondants, ceux qui n'en ont pas ou peu souvent cherchant, peut-être inconsciemment, une réponse à leur problème. Le prochain graphique se veut très révélateur.

Popularité des livres sur la croissance personnelle selon la fréquence des orgasmes


Les hommes sont deux fois plus nombreux que les femmes (41 % vs 22 %) à nejamais lire ce type de livre, livres qui semblent moins populaires également auprès des personnes habitant en milieu urbain plutôt qu'en milieu rural (33 % vs 24 %).