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Published March 8th 2010
Il semble bien que le premier n'a aucune influence sur le second et vice versa. Ainsi, que notre intérêt pour la politique soit élevé, modéré ou faible ne change rien à notre niveau de bonheur.
Mais la politique est encore une affaire d'homme, comme si celle-ci était incrite dans leurs gènes. Ainsi, ils sont 46% à se dire fortement intéressés par la politique contre seulement 20% pour les femmes alors que ces dernières sont 33% à avouer qu'elles n'en n'ont rien à cirer de la politique contre seulement 13% des hommes qui pensent ainsi.
Quand je vous dis que les hommes et les femmes, ce sont deux bibittes vraiment pas pareilles, vous en avez encore là un bel exemple.
Et les gens de gauche sont-ils plus heureux que ceux de droite? Pas vraiment. Ceux qui se situent au centre de l'échiquier politique sont les personnes qui enregistrent l'IRB le plus élevé, mais d'à peine 2 points sur celui des personnes qui sont à droite et d'un point sur celles qui sont à gauche.
Et pour conclure sur les différences entre les deux sexes et appuyer les données précédentes, 28% des femmes sont incapables de se situer sur l'échiquier politique (gauche, centre ou droite) alors que cette proportion n'est que de 11% chez les hommes.
Vous avez là une explication pourquoi la politique est encore dominée, pour ce qui est du nombre, par les hommes. C'est ce qui me fait dire aussi que chercher à tout prix l'équité ou l'équilibre (même nombre de députés et/ou de ministres) au sein d'un gouvernement est davantage une position politique et stratégique.