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Ouf, on ne les entend plus!

Enfin, ils se la ferment. Je veux dire les journalistes sportifs qui, pendant des jours, ont parlé davantage de l'absence de médaille des Canadiens que de performances. Pas croyable quand même. Partout où on peut «gosser» on «gosse». L'absence de médaille est devenue un enjeu national parce que les journalistes ne parlaient que de ça. Avec maintenant 12 médailles, seulement à 4 de l'objectif, ils n'ont plus d'os à gruger, plus de négatif à sortir. Mais que vont-ils faire, ces pôvres journalistes? Trouver une maîtresse à Alexandre Despatie ou un drapeau québécois sous l'oreiller d'un athlète? C'est l'exemple idéal de ce que font les médias de plus mauvais...et ils le font systématiquement. Passer à côté de l'essentiel pour parler du superficiel. Pour avoir déjà joué au volley ball au niveau international, je sais un peu ce qui se passe dans la tête d'un athlète et je peux vous affirmer une chose, ceux et celles qui sont aux Olympiques y sont au prix d'efforts douloureux et de sacrifices incroyables. Ils compétitionnent d'abord et avant tout pour eux et c'est bien ainsi. C'est souvent l'aboutissement d'une vie...Et tant mieux s'ils aident le Canada à mieux figurer au palmarès des médailles, sinon, tant pis. J'ai un respect incroyable pour les athlètes en général et ceux qui participent aux Olympiques et je considère comme une disgrâce de la part des journalistes de leur imposer cette pression inutile et de faire ressortir leurs carences et faiblesses plutôt que leur force et leur détermination.