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Published March 10th 2008
C'est la conclusion que je retire de ma dernière enquête. Je savais qu'il était important d'avoir une vie sociale minimale, mais l'intensité de cette dernière influence à ce point le niveau de bonheur que j'en suis un peu estomaqué et, avouons-le, un peu perplexe également.
Imaginez! Vingt trois points d'écarts entre l'IRB des personnes qui avouent avoir une vie sociale très active et celui des personnes qui, à l'opposé, en ont une très tranquille (87,70 vs 64,50). Je dois donc être malheureux, parce que ma vie sociale est assez tranquille.
N'empêche, je dois admettre que c'est au contact des autres que l'on apprend, que l'on s'ouvre, que l'on reçoit et que l'on donne également. Il y a quelque chose de stimulant dans ces contacts qui, la plupart du temps, s'avèrent bien moins pénibles que ce que l'on avait anticipé.
C'est un peu comme l'entraînement. Je m'entraîne régulièrement (et religieusement) depuis l'âge de 15 ans et j'en ai actuellement 50. Mais très souvent, je dois me «botter le cul» pour m'embrayer, mais je ne me souviens pas de la fois où, après coup, j'ai regretté de l'avoir fait.
Combien de fois laissons nous passer une occasion de sortir, de voir des amis ou des connaissances ou tout simplement d'aller au cinéma ou au théâtre. C'est bien plus facile (et bien moins impliquant) de rester chez soi, dans ses bebelles, mais la plupart du temps, quand on se décide de passer le seuil de la porte, on revient de meilleur humeur, content de la soirée que l'on a eu.
Alors, la prochaine fois que vous aurez une belle occasion de sortir (pas pour n'importe quoi et avec n'importe qui, on s'entend), donnez-vous donc le coup de pied là où je pense. Vous ne le regretterez sûrement pas (je crois que j'essaie plus de me convaincre que de vous convaincre, mais ça, c'est une autre histoire. :-)