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Published May 15th 2011
Et pourquoi pas! Tout s'y prête, à commencer par sa morphologie. À pareille date l'année passée, j'étais le naufragé des villes. J'errais dans les rues et les parcs de Montréal, à pied, jusqu'à ce que je me déniche une bécane. Je me souviens alors du sentiment de liberté ressenti, de la nouvelle autonomie acquise. Du bonheur à l'état pur, ou presque.
La découverte de Montréal à vélo à été une révélation pour moi. C'est alors que l'idée de faire de Montréal la capitale nord-américaine du vélo m'est venue. En roulant, en découvrant les innombrables pistes cyclables et en m'imprégnant Montréal dans les jambes et dans les yeux. La ville est déjà tellement vélo, pourquoi ne pas pousser un, deux, trois crans plus loin cette idée. S'agit de vouloir, d'afficher un peu d'audace.
Que du positif. Montréal devient vélo comme elle est hockey. Forcément, Montréal devient plus verte. Faudrait quand même faire du ménage à plusieurs endroits. Montréal vélo magnifierait le côté ouvert, flyé et unique de la ville. Son âme s'en trouverait bonifiée.
Le transport vert sur deux roues s'appuyant sur la culture, les arts, le divertissement et vice versa. Un mélange naturel des genres. Que des avantages. Outre l'environnement, c'est l'activité physique, la santé, la décongestion du trafic et, pourquoi pas, le pouvoir d'attraction de l'île qui en bénéficierait. Parce que l'île, elle se meurt, elle crie, elle souffre. Elle a besoin d'un fortifiant, d'un tonique.
Montréal à vélo, c'est tout un tableau.