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On n'insistera jamais assez sur le rôle de la mère. Fondamental, crucial, central, incontournable . . . Les qualificatifs ne seront jamais assez nombreux pour définir à sa juste valeur le rôle qu'elle occupe auprès des siens.

L'IRB a consacré une étude complète aux relations que les gens entretiennent avec leurs parents, mais en scindant toujours leurs réponses en fonction du père ou de la mère. Les résultats sont des plus révélateurs.

Parmi ceux-ci, l'un apparaît particulièrement significatif. Questionnés à savoir avec qui, de leur père ou de leur mère, ils étaient les plus proches et avaient le plus d'affinités, les répondants sont presque trois fois plus nombreux à avoir identifiés leur mère plutôt que leur père (45% vs 18%). Le quart d'entre eux (26%) se disent aussi près de leur père que de leur mère alors que 10% ne sont pas plus près de l'un que de l'autre. 

Aussi, l'hypothèse qu'il est plus difficile pour un gars de s'entende avec son père et pour une fille de s'entende avec sa mère s'avère fondée, car les hommes sont plus nombreux que les femmes à se dirent plus proches de leur mère (47% vs 40%) alors qu'à l'inverse, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à se dirent plus proches de leur père (21% vs 14%).

Cette enquête met également en relief un certain manque d'ouverture, de compréhension et d'empathie des pères face à leurs enfants qui affichent un statut non conventionnel. Ainsi, les personnes homosexuelles sont nettement plus nombreuses à s'avouer plus proches et avoir plus d'affinités avec leur mère (64%) qu'avec leur père (10%).

Cette plus grande proximité des enfants avec leur mère se répercute et se fait sentir dans presque tous les résultats de l'enquête et permet de qualifier, mais aussi de quantifier l'incroyable impact qu'a la mère sur sa progéniture.

Mais rassurez-vous. Le bonheur ne fait aucune distinction dans vos préférences. Il demeure le même, que vous soyez plus proche de votre mère ou de votre père.