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Je devrais même dire "malheureuses fumeuses" étant donné que les femmes sont 21% à fumer sur une base régulière comparativement à 13% pour les hommes. Oui, malheur aux fumeurs, car leur IRB moyen est de 4,20 points inférieurs à celui des personnes que ne fument pas (74,20 vs 78,40). On remarque les mêmes écarts et même un peu plus entre les gens qui fréquentent souvent les fast food et ceux qui n'y mettent jamais les pieds, entre les gros buveurs de boissons gazeuses et ceux que ce liquide répugnent, entre les personnes qui écoutent souvent la télé et ceux qui ne l'écoutent presque jamais et on pourrait certes en ajouter encore à cette liste. De ces données, deux conclusions contradictoires émergent. Que souvent, le bonheur est tellement "staight", convenu, prévisible et si gentil et parfait qu'il en devient plate et sans relief, mais aussi que l'image un peu misérabiliste et "BS"de la personne qui fume, boit de la "cream soda", mange des hot dogs et passe ses soirées devant la télé est, de fait et du point de vue du bonheur, un comportement "looser". Le bonheur est implacable et innateignable, mais nous le recherchons sans cesse. C'est pour ça que souvent, il m'énerve.