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Les Québécois, fatalistes face aux problèmes environnementaux!

Les Québécois fatalistes face aux problèmes environnementaux!

Québec, le 16 janvier 2007 – Bien que 90% des Québécois se disent préoccupés par les problèmes environnementaux dont 46% le sont fortement, près de la moitié (48%) croient que la race humaine ne réussira pas à les surmonter alors que seulement 34% pensent le contraire, révèle une récente enquête en lien avec l'IRB.

Les données recueillies par l'IRB, démontrent que les Québécois sont fatalistes, voire même un peu cyniques, en ce qui concerne la problématique environnementale et laisse sous entendre qu'ils se sentent dépassés et qu'ils ont peine à croire que leurs gestes quotidiens puissent avoir un impact positif sur le dénouement final de ce dossier.

Ce triste constat prend encore plus de poids lorsque cette même enquête de l'IRB nous révèle que 54% de la population se sent plutôt impuissante face aux problèmes environnementaux.

Deux autres éléments forts intéressants ressortent de l'enquête exclusive de l'IRB. D'abord, la préoccupation environnementale croît avec la scolarité : 56% des diplômés universitaires de deuxième cycle  se disent fortement préoccupés par l'environnement.

Ensuite, l'optimisme envers les problèmes environnementaux croît avec l'âge, la scolarité ainsi que les revenus. Les jeunes âgés entre 18 et 34 ans se montrent, quant à eux, plus pessimistes.

Et le bonheur des Québécois dans tout ça!

Les personnes qui sont préoccupées par les problèmes environnementaux et ceux qui manifestent un plus grand optimisme face à ces mêmes problèmes semblent avoir une plus grande propension au bonheur, car leur IRB tranche nettement sur celui des autres, comme en font foi les résultats suivants.

Les répondants de disants :
• Fortement préoccupés par l'environnement affichent un IRB de 75,60
• Peu préoccupés par l'environnement affichent un IRB de 73,50
• Optimistes et confiants face aux problèmes environnementaux affichent un IRB de 78.80
• Pessimistes et fatalistes face aux problèmes environnementaux affichent un IRB de 72,60

L'intérêt et l'optimisme face à l'environnement contribueraient-ils à l'amélioration du bonheur des gens?  C'est à souhaiter.

Cette enquête a été réalisée entre le 14 novembre et le 15 décembre 2006 auprès de 3142 répondants, avec une marge d'erreur de 1,9%. Tous les résultats ainsi que de nombreux articles sont disponibles au www.indicedebonheur.com.

Figurant parmi « Les idées fameuses de 2006 » de La Presse, l'IRB s'impose de plus en plus comme un observatoire social incontournable. Rappelons que l'indice relatif de bonheur (IRB) provient d'une auto évaluation que chacun fait de son propre état. Cet indice, pour la première fois, évalue le niveau de bonheur des collectivités et lui confère une notion plus concrète qu'il devient possible de comparer et dont on peut suivre l'évolution dans le temps. L'IRB est un complément utile dont le caractère novateur et humain le situe en marge du discours économique ambiant.

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Source :
Pierre Côté, IRB*
*L'IRB est une marque déposée appartenant à Côté communication conseil

Information et entrevues :
Jean-Sébastien Brousseau
jsb.comm@gmail.com
(418) 953-4749