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Les Québécois et l'argent!

L'argent, plus on en a, plus on en veut! Ce dicton n'a jamais paru si vrai à la lumière des résultats de la dernière enquête de l'IRB. Si la majorité des Québécois (59%) affirment se contenter de ce qu'ils ont, ils sont cependant plus du quart (28%) à «n'en vouloir toujours plus»  et ce sont les personnes qui affichent les revenus les plus élevés qui sont les champions toutes catégories des personnes à en «vouloir toujours plus» (36%).

Si le réflexe de toujours en vouloir plus croît avec les revenus, il décroît toutefois avec l'âge, les personnes âgées entre 55 et 64 ans n'étant que 21% à avoir cette attitude comparativement à 36% pour les 18-24 ans.

À l'opposé, 13% des Québécois prétendent, face à l'argent, «en manquer tout le temps». Cette proportion atteint 21% chez les plus jeunes.

Et le bonheur dans tout çà me direz-vous? Et bien il est dans l'acceptation de ce que l'on a, mais les chiffres nous démontrent également qu'il est définitivement préférable de toujours en vouloir plus qu'en manquer tout le temps, l'IRB des premiers étant de plus de 10 points supérieurs à celui des seconds (76,70 vs 66,40)….l'argent ne fait pas le bonheur, mais….

Dépensier ou économe?

L'économie n'a pas à s'en faire, car les Québécois sont deux fois plus nombreux à se qualifier de dépensiers plutôt qu'économes (28% vs 13%) alors que la majorité (58%) se disent raisonnables.

Encore là, les traits de comportement reliés à l'âge se manifestent car plus on vieillit, moins on est dépensier et plus on est économe. Mais le fait d'être dans l'une ou dans l'autre de ces catégories n'a aucune influence sur le niveau de bonheur des gens, comme quoi les gens vivent bien avec leurs comportements d'achats.

L'argent, préoccupation majeure!

L'argent est au cœur de nos vies…parce qu'elle est au cœur de nos préoccupations. Ainsi, près du tiers des répondants (31%) avouent que l'argent est pour eux une préoccupation quotidienne (39% pour les 18-34 ans et seulement 22% pour les 55-64 ans) alors que pour 48% d'entre eux, elle est une préoccupation régulière sans être pour autant quotidienne.

Moins du quart des répondants (21%) avouent que l'argent ne constitue pas une préoccupation majeure pour eux, et cette proportion croît avec l'âge.

Autre preuve implacable de l'influence ou de l'incidence de l'argent sur le niveau de bonheur des gens, un écart de 11 points séparent l'IRB moyen des personnes pour qui l'argent est une préoccupation quotidienne avec celui des personnes pour qui ça ne l'est pas.

L'argent est donc au cœur de nos vies et facilite le bonheur. Elle brûle davantage dans les mains des plus jeunes, colle beaucoup mieux dans celles des personnes plus âgées et s'avère trop souvent insuffisante pour les personnes qui en gagnent beaucoup.