Les préférences: Actif ou passif!

Les préférences : Actif ou passif?

On exprime toujours un petit penchant pour un côté plutôt qu'une autre.

Ah! L'activité physique. On en parle autant, sinon plus qu'on en fait. En termes de statistiques du moins, c'est égal, 49 % affirmant qu'ils sont des personnes plutôt actives que davantage passives et la même proportion déclarant l'inverse. Pour connaître un peu l'envers des statistiques, l'IRB n'a pas de difficulté à comprendre, derrière ces chiffres, que plusieurs s'affublent du qualificatif d'actifs sans pour autant le mériter. Mais bon, c'est une autre histoire.

Ce qui est important de constater cependant, c'est que l'IRB des personnes davantage actives plutôt que passives en ce qui à trait à l'activité physique affichent un IRB de 4 points supérieurs aux autres (78,40 vs 74,40).

La proportion de personnes plutôt actives est plus élevée chez les hommes que les femmes (57 % vs 42 %) et croît avec le niveau de scolarité des répondants ainsi que leurs revenus. La donnée la plus inquiétante cependant est de constater que plus on est jeune, moins on est actif.

Personnes plutôt actives que davantage passives en fonction de l'âge

Ce tableau illustre bien le problème des sociétés occidentales et le Québec n'y échappe pas. À l'heure où l'on se questionne sur l'importance des cours d'activité physique dans les écoles et des différents incitatifs à promouvoir afin d'inciter les jeunes à bouger davantage, ces données représentent un argument additionnel pour convaincre les autorités à se montrer plus convaincantes dans leurs discours et leurs actions.

D'ailleurs, l'IRB a démontré à plusieurs autres reprises au cours des dernières années le lien direct entre la fréquence des activités physique et le niveau de bonheur des individus.

Viande ou légume

Pas certain que l'IRB aurait obtenu les mêmes résultats s'il la même question avait été posée dans les années 90. Toujours est-il que 51 % des répondants se disent davantage viande et charcuterie, mais presque autant (45 %) se réclament plutôt légumes et salades.

Pour ce qui est du bonheur cependant, aucune différence entre les uns et les autres. Évidemment, les hommes sont nettement plus nombreux que les femmes à se déclarer davantage viande et charcuterie (69 % vs 34 %).

C'est très exactement la même tendance entre les personnes davantage sucrées plutôt que salées (54 % contre 42 %) avec, là non plus, aucune incidence sur le bonheur.

Hiver ou été

Ayoye! Pour un pays dont le pays n'est pas un pays, mais l'hiver, il est assez paradoxal de constater que 82 % se disent davantage été alors que seulement 16 % s'affichent comme plutôt hiver. Et, comme pour les autres fois où l'IRB a posé une question similaire, le bonheur penche davantage du côté de l'hiver, l'IRB des personnes qui préfèrent cette saison est de 2,20 points supérieurs à celui des personnes qui préfèrent l'été (78,20 vs 76,00).

Et, pour terminer, les répondants ne sont que 19 % à se dirent, pour les prestations musicales, plutôt gros show style Centre Bell que davantage petit show salle intime (75 %).