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Les mals et les biens aimés!
Les mals et les biens aimés!
L'immigration fait partie intégrante de notre quotidien, mais il y a des préférences.
L'IRB a voulu savoir lesquels, parmi les principales communautés culturelles visibles (asiatiques, africaines, arabes, latino-américaines) celles qui inspiraient le plus confiance aux Québécois.
De loin, de très loin, ce sont celles provenant des pays asiatiques qui inspirent le plus confiance (26% des mentions). Celles des pays arabes arrivent en dernière position (3% des mentions).
De l'analyse de ce classement, plusieurs éléments méritent d'être soulignés. D'abord, le fait que près du tiers des répondants (32%) affirment que toutes ces communautés culturelles, sans exception, leur inspirent confiance. On reconnaît dans cette donnée l'ouverture québécoise.
À l'opposé, 14% affirment ne faire confiance à aucune de ces communautés culturelles et 10% préfèrent ne pas se prononcer. Ce résultat, à l'opposé du précédent, laisse croire qu'il existe un petit fond de xénophobie et que ce dernier tarde à se dissiper.
Et le bonheur, vous l'aurez deviné, se retrouve du côté des personnes qui affirment que toutes ces communautés culturelles, sans exception, leur inspirent confiance. L'IRB moyen de ce groupe se situe à 80,90 alors qu'il chute de dix points (71,20) pour les personnes qui, au contraire, ne font confiance à aucune de ces communautés culturelles. Ah! L'ouverture et ses bienfaits.
Les caractéristiques des uns et des autres
D'entrée de jeu, mentionnons que les personnes vivant en milieu urbain sont nettement plus nombreuses que celles vivant en milieu rural (34% vs 24%) à prétendre que toutes ces communautés culturelles, sans exception, leur inspirent confiance.
Les 18-24 ans (génération Y et Millénium) sont plus du double (38% vs 17%) des 35-44 ans (génération X) à prétendre la même chose.
Finalement, le niveau de scolarité montre deux attitudes qui sont à l'opposé l'une de l'autre.