Les Fêtes, une tradition qui vacille!

La tradition des Fêtes n'échappe pas à ce mouvement de fond et semble de plus en plus appartenir à une période lointaine dont les repères traditionnels se noient parmi ceux de la société d'aujourd'hui.

Ainsi, à peine plus du quart de la population (31%) croit que la tradition des Fêtes est encore bien vivante alors que 38% des gens considèrent qu'elle n'est plus du tout ce qu'elle était. Bien pire, 31% vont même jusqu'à dire que cette tradition a
« vendu son âme au commerce ».

La fête de la consommation

Dans ce contexte, serez-vous surpris d'apprendre que la principale préoccupation des Québécois à l'approche des Fêtes est de «trop dépenser d'argent», cette préoccupation recueillant 48% des mentions des répondants, loin devant la peur de prendre du poids avec seulement 12% des mentions, une autre conséquence, reliée à la consommation. La crainte de consommer trop d'alcool arrive loin derrière avec 3% des mentions.

Il faut dire que les Québécois sont généreux : 89% d'entre eux préférent donner plutôt que recevoir. Mais attention! Pas à n'importe quel prix. Pour paraphraser une publicité célèbre, «la modération à bien meilleure coût».

Et si vous croyez que cette tendance n'est valable que pour les personnes vivant en milieu urbain, détrompez-vous! Les gens qui vivant en milieu rural ne sont pas plus nombreux (ou si peu avec 3%) que ceux qui proviennent d'un milieu urbain à penser que la tradition des Fêtes est encore bien vivante.

C'est franchement dommage, parce que les personnes qui affirment que la tradition des Fêtes est encore bien vivante affichent une magnifique propension au bonheur. En effet, ceux-ci présentent un indice relatif de bonheur (IRB) nettement au-dessus de la moyenne québécoise.