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Les entreprises pourraient en faire plus!

Les entreprises pourraient en faire plus!

Cette perception semble d'ailleurs assez généralisée.

Dans un premier temps, mentionnons qu'à peine 16% des répondants considèrent que les entreprises, au Québec, assument correctement leurs responsabilités civiles et citoyennes. À l'opposé, ils sont fortement majoritaires (66%) à penser qu'elles pourraient contribuer davantage alors que 12% sont plus catégoriques et croient que les entreprises n'assument pas du tout leurs responsabilités civiles et citoyennes.

Il est intéressant de noter les différences de perception en fonction de l'âge des répondants. Plus ils sont jeunes, plus ils sont conciliants envers les entreprises alors que plus ils sont âgés, plus on observe l'inverse. Les personnes qui affichent les plus hauts revenus sont le segment le plus positif face à la contribution des entreprises, mais ils demeurent nettement peu nombreux à penser ainsi (24%) que le contraire.

Perception de la contribution des entreprises en fonction de l'âge

 Pire encore pour les impôts des compagnies

La perception s'aggrave lorsqu'il est question des impôts que versent les entreprises. Si 19% considèrent que ces impôts payés sont justes et équitables, ils sont presque le double (35%) à penser exactement le contraire. Près de la moitié des répondants (43%) sont un peu plus nuancés et se montrent plus ou moins d'accord pour dire que les entreprises paient des impôts justes et équitables.

Le même phénomène que pour la question précédente se produit, les perceptions variant en fonction de l'âge des répondants. Encore une fois, les personnes déclarant les plus hauts revenus sont les plus conciliants envers les compagnies sur cette question.

Mais peu importe ces variations, tous les segments de la population sont fortement plus nombreux à penser que les entreprises ne paient pas des impôts justes et équitables que l'inverse.Perception ou réalité. Je vous rappelle un grand principe de communication. La perception, c'est la vérité. Dans ce contexte, il est peu surprenant de constater que pour presque toutes les contributions additionnelles demandées aux Québécois pour financer les différents services publics, le choix de puiser davantage dans la poche des compagnies s'avère toujours la plus populaire.