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Les couvertures médiatiques les plus exagérées!

Les couvertures médiatiques les plus exagérées!

Les médias ont compris depuis longtemps l'effet de la fréquence pour influencer les masses ou encore le principe du marteau et du clou. Et tant que ça marche, le marteau cogne le clou.

Mais la sur fréquence des médias (over frequency/over selling) par rapport à certains sujets n'est pas sans avoir des effets secondaires, dont « l'écoeurite aiguë », la désinformation et le désintérêt, sans compter l'espace et le temps enlevés à la diffusion d'informations pertinentes, au profit d'informations anodines et sans grand intérêt, mais spectaculaires et sensationnelles à souhait.

L'IRB à demandé, parmi une liste de sept sujets, d'identifier celui pour lequel la couverture médiatique a été la plus exagérée, et ce, au cours des trois dernières années. Voici les résultats.

Sujets ayant bénéficiés d'une couverture médiatique exagérée
 
Si, sans surprise, la grippe A (H1N1) accapare presque la moitié des mentions en raison, entre autres, de sa proximité dans le temps avec la tenue de l'enquête, il est surprenant de voir apparaître en 2e position et trois ans après les événements, les déboires de la vie de Natalie Simard. C'est donc dire toute la couverture, la plupart du temps inutile, de cet événement qui n'en était pas vraiment un.

Si certains de ces sujets font l'unanimité partout au Québec, d'autres ont des répercussions régionales plus fortes. Ainsi, l'affaire Sophie Chiasson/Jeff Fillion obtient 9 % des mentions à Québec contre seulement 1 % à Montréal. Il en va de même avec l'affaire Jonathan Roy, gardien de buts des Remparts de Québec (Québec 13 % des mentions vs Montréal 2 %).

La mention de la grippe A (H1N1) comme sujet médiatique exagéré décroît avec l'âge alors que les femmes sont le double des hommes (16 % vs 8 %) à mentionner l'affaire Julie Couillard/Maxime Bernier comme nouvelle qui a subie la couverture médiatique la plus exagérée. Solidarité féminine sans aucun doute, mais fort compréhensible.