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Le travail, 3e facteur d'influence sur 24
Le travail, 3e facteur d'influence du bonheur sur 24!
Vous en doutez? D'entrée de jeu, mentionnons l'importance que représente le travail pour les Québécois, 70 % d'entre eux lui accordant une importance élevée (63 %) et parfois même extrême (7 %). Imaginez, le tiers (33%) des répondants affirment accorder une trop grande importance à leur travail. Ce n'est pas rien.
Dans l'enquête conjointe réalisée par l'IRB et Jobboom, le niveau de bonheur (IRB) des personnes qui se déclarent satisfaites de leur travail se situe à 85,10 alors qu'il chute dramatiquement à 52,10 pour ceux qui s'en déclarent insatisfaits. C'est un écart gigantesque de 33 points de l'IRB.
Des données révélatrices
Ce qui est plus inquiétant cependant, c'est de constater que moins de la moitié des Québécois (45%) se déclarent satisfaits de leur travail alors que 39 % s'en disent plus ou moins satisfaits et 15 % pas du tout. Cela signifie qu'un grand nombre de travailleurs sont plus ou moins heureux au travail avec, forcément, des conséquences à la fois sur leur niveau de bonheur personnel et au travail, sur leur performance au travail et, ultimement, sur celle de la compagnie qui les engage.
Vous voulez une preuve additionnelle de l'impact de son travail sur son niveau de bonheur? Et bien la même enquête Jobboom/IRB nous apprend que 60 % des répondants seraient tentés d'accepter un travail dans une autre organisation. Cette tentation serait même très forte pour 26 % d'entre eux.
Et bien malheur à ceux et celles qui sont dans cette dernière disposition, car l'IRB moyen de ces personnes n'est que de 59,50 alors qu'il atteint 85,50 pour les personnes qui ne songent aucunement à accepter un travail dans une autre organisation (26 points d'écart) ce qui démontre bien, une fois de plus, l'étroite relation entre un travail que l'on aime et dont on se dit satisfait et son niveau de bonheur.
Sachez, pou conclure, que 80% des Québécois affirment qu'ils leur seraient impossible d'être pleinement heureux sans avoir un travail qui les satisfasse entièrement.
Alors, le travail ne doit pas être perçu et vu comme un fardeau et une obligation que l'on porte et que l'on subit, mais comme une activité positive permettant de nous réaliser, de nous dépasser et d'éprouver un certain plaisir pour ne pas dire un plaisir certain à le faire.