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Le temps des Fêtes contribue toujours au bonheur, mais…

Est-ce un signe des temps, une mise en garde ou tout simplement le résultat d'un contexte ponctuel? Difficile à dire, mais les récentes données de l'IRB nous invitent à réfléchir sur ce que représente le « Temps des Fêtes ».

Ainsi, ce n'est dorénavant que 37 % des Québécois qui affirment que l'approche du « Temps des Fêtes » les rend plus heureux alors qu'ils étaient plus de la moitié à le prétendre à pareille date deux ans auparavant. À l'opposé, ils sont 12 % à prétendre que la période des Fêtes les rend moins heureux.

L'écart de 15 points de l'IRB entre les personnes que l'approche du « Temps des Fêtes » rend plus heureuses (79,70) et celles que cette même période rend moins heureuses (64,50) demeure considérable et est à l'image des résultats des années antérieures d'où l'importance de développer, dans la mesure du possible, une attitude positive face à cette période bien particulière.

Des conflits familiaux qui limitent les activités.

Les raisons des personnes qui abhorrent la période des Fêtes sont, la plupart du temps, reliées à des conflits familiaux. Ainsi, près du quart des répondants (24 %) affirment que leurs activités familiales durant le temps des Fêtes seront limitées pour ces raisons alors que 10% craignent, durant cette période, de déplaire à leur famille ou de déterrer des conflits.

Le poids du « Temps des Fêtes »

À n'en pas douter, le « Temps des Fêtes » peut représenter aussi un poids et celui-ci se fait davantage sentir auprès des personnes qui vivent seules et des personnes monoparentales, 21 % d'entre elles affirmant que cette période les rend moins heureuses.

Les personnes vivant en milieu urbain sont également deux fois plus nombreuses que celles qui vivent en milieu rural à prétendre que le « Temps des Fêtes » les rend moins heureuses (15 % vs 6 %).

Aussi, la tendance voulant que les personnes plus âgées (45 ans et +) soient moins nombreuses à se dire heureuses à l'approche du « Temps des Fêtes » est une fois de plus confirmée. Cette tendance prend sa source, entre autres, du fait que les personnes de cet âge sont plus nombreuses (14 %) à considérer d'abord la période des Fêtes comme une période stressante. N'oublions pas que ce sont sur leurs épaules, principalement, que reposent les responsabilités d'accueillir la famille et de gérer tout ce que cela implique.