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Le printemps arabe Québécois: pas pour demain!

Le printemps arabe Québécois : Pas pour demain!

Les Québécois sont trop confortables pour se rebeller.

Même si les choses changent de plus en plus vite, il faudrait tout un revirement de situation pour que les contestations populaires et les soulèvements de masse qui continuent de secouer les pays arabes se produisent ici au Québec.

Près des trois quarts des Québécois (73%) ne croient pas la chose possible. Aussi, un Québécois sur trois seulement se dit sensible et intéressé à ce qui se passe dans cette partie du monde.

Mais les données collectées par l'IRB démontrent et justifient une fois de plus la place qu'occupe la « connaissance avec un petit c » dans les 24 facteurs d'influence du bonheur (18e rang). Ainsi, l'IRB moyen des 18% de Québécois qui s'avouent indifférents aux événements qui se passent au Moyen-Orient affiche un déficit de près de 5 points sur celui des personnes qui s'y intéresse ne serait-ce qu'un peu (72,50 vs 76,80).

Intérêt face à ce qui se passe dans le monde arabe
 
Rappelons que « la connaissance avec un petit c », c'est celle de tous les jours relativement à ce qui se passe ici et ailleurs dans la société. L'intérêt d'être « au courant » et de s'informer sur ce qui nous touche de près ou de loin. La connaissance, c'est aussi la volonté d'être bien ancré dans le quotidien de nos vies et d'être en mesure d'en comprendre les tenants et les aboutissants.

Ce facteur « connaissance avec un petit c », dans le cadre des événements qui secouent le monde arabe, croît avec l'âge et le niveau de scolarité des répondants et s'avère nettement plus fort chez l'homme que chez la femme. Ces tendances sont d'ailleurs constantes, peu importe le sujet analysé.