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Le goût de l'amertume!

Il n'y a pas si longtemps, quelqu'un m'a fait remarquer, avec justesse, que je dégageais de l'amertume. Que cette amertume était foncièrement négative, qu'elle me nuisait considérablement, et ce, dans toutes les phases de ma vie. Cette rencontre m'a marquée. J'ai réalisé que j'étais amer au même moment qu'il me le disait. Et il visait en plein dans le mille. L'amertume, c'est cette sorte de ressentiment mêlé parfois de tristesse causé par une humiliation ou une injustice, réelle ou perceptuelle. Il ne se passe pas une journée depuis sans que je pense à cette remarque. Elle m'aide. J'ai voulu en savoir davantage sur les effets pervers de l'amertume. J'ai eu ma réponse. Je vous la donne. Il existe un écart de 25 points, oui, 25 points entre l'IRB de ceux avouant ressentir souvent de l'amertume vs celui des personnes qui n'en ressentent jamais. J'ai toujours prétendu que les regrets étaient les cancers de l'âme . . . Et du bonheur. L'amertume rejoint maintenant les regrets. Il arrive des moments où il faut lâcher prise, accepter et comprendre, c'est définitivement mieux. L'amertume ne doit surtout pas être un frein à la détermination et à la volonté d'arriver à ses fins, mais un signe que l'attitude adoptée pour y arriver n'est pas la bonne.