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Le français en 2050!
Le français en 2050!
C'est dans moins de quarante ans. Pour un peuple, une culture, c'est demain.
Les avis sont partagés à savoir si le français sera, en 2050, la langue la plus parlée au Québec.
Il y a les optimistes (34%), les pessimistes, légèrement moins nombreux (28%) et ceux qui n'ont pas vraiment d'idée, d'opinion (31%). Encore une fois, ce sont les personnes qui composent ce groupe qui affichent l'IRB le plus élevé (80,60). C'est simple, moins en s'en fait, moins en est préoccupé, plus on est heureux. S'interroger, se poser des questions, c'est compliqué et le bonheur déteste tout ce qui est compliqué. Disons que ce n'est pas les personnes les plus heureuses qui contribuent le plus à l'avancement des choses. Un constat qui s'applique ici, mais aussi dans la très grande majorité des cas.
Les hommes, fidèles à leurs habitudes et à leur nature, sont plus confiants que les femmes que le français sera encore la langue la plus parlée en 2050 (37% vs 30%). Cette confiance croît magistralement avec le niveau de scolarité des individus passant du simple au triple entre les personnes possédant une formation secondaire et celles affichant un diplôme universitaire de 2e cycle (de 14% à 44%).
Cette confiance diminue toutefois avec l'âge, une tendance des centaines de fois observées depuis cinq ans par l'IRB où l'optimisme et l'enthousiasme des plus jeunes sont en nettes opposition avec le pessimisme et le fatalisme des plus vieux.
Mais peu importe la façon d'analyser ces données sur la culture et la langue, on ne peut que constater des craintes, des peurs, des inquiétudes et des menaces. Et comme le dit le proverbe, il n'y a jamais de fumée sans feu.