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Published February 13th 2009
Je l'ai souvent dit et je le répète, la vie (et le bonheur) carbure aux émotions et à la passion.
Je n'ai donc pas été surpris d'apprendre, dans une enquête récente de l'IRB, que ceux qui affirment vivre une passion, peu importe la nature de celle-ci, affichent un IRB moyen de 13 points supérieurs (80,80 vs 67,50) à ceux qui disent n'en vivre aucune.
Et le plus bel exemple de l'impact de la passion sur la vie et l'appréciation qu'on en fait est cette statistique implacable. Ainsi, les personnes dont le niveau de bonheur s'est détérioré durant la dernière année sont 41% à ne pas vivre de passion alors que cette proportion chute littéralement à 14% pour les personnes chez qui le niveau de bonheur s'est amélioré durant cette même période.
Bien sûr, la passion pour quelque chose ou quelqu'un ne se commande pas comme une pizza, mais il faut la chercher, demeurer attentif aux signes et ouvert à tout ce qui nous entoure, car c'est souvent de là qu'elle prend sa source.
Et ceux et celles qui croient que la passion est une affaire de jeunes se gourent royalement, car 73% des personnes de plus de 55 ans affirment en vivre au moins une.
C'est drôle, les passions agissent sur le bonheur à l'inverse des regrets alors que les regrets proviennent souvent de passions étouffées, refoulées et inassouvies. Dans ce contexte, l'expression « nous n'avons qu'une vie à vivre » prend tout son sens.