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Published August 9th 2009
Ohhhh, quelle grosse affirmation que celle-là. Pourtant. . .
Les chiffres, toujours les chiffres, mais ces derniers nous parlent. Faut juste savoir les interpréter correctement. Ainsi, l'IRB des personnes (34%) qui avouent boire de l'alcool (bière, vin, appérif/digestif) sur une base régulière (plusieurs fois par semaine ou même à tous les jours) affichent un IRB moyen de 78,50, 3 pointsau-dessus de celui des personnes (28%) qui ne consomment jamais ou très rarement toute forme d'alcool.
Alors, qu'est ce que ces chiffres nous révèlent? Votre explication vaut bien la mienne, mais je risque l'hypothèse suivante. Prendre de l'alcool et particulièrement du vin, signifie que l'on prend le temps de se préparer un bon repas ou, à tout le moins, le temps de le déguster, de l'apprécier.
Aussi, pour plusieurs, la période du repas en est une sacrée. Elle constitue un temps d'arrêt, un temps idéal pour communiquer et échanger avec ceux et celles qui nous entoure, s'intéresser à leur vie et aux éléments qui la marquent.
Vous avez des doutes? Et bien les Québécois qui se préparent un bon souper 6 à 7 fois semaine affichent un IRB de 81,90 comparativement à 63,60 pour ceux qui ne se préparent jamais ou presque un bon souper.
Deux mille trois cent ans plus tard, il faut bien l'admettre, Épicure, ce philosophe grec, avait tout à fait raison.