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Le bonheur décomposé (face à face)!

Le bonheur décomposé (Face à face)!

On pourrait l'appeler le petit livre rouge du bonheur. L'IRB le publie pour répondre aux nombreuses questions posées.

Pour savoir comment le bonheur s'exprime en fonction des différentes caractéristiques socio démographique, l'IRB à procédé à une analyse exhaustive des résultats compilés depuis plus de quatre ans. Au total, c'est plus de 40 000 répondants. La marge d'erreur est à peu près inexistante ce qui permet une interprétation fidèle et précise des résultats.

Rappelons que nos caractéristiques socio démographiques influencent, malgré nous, la perception et l'évaluation de notre niveau de bonheur. L'ensemble de ces caractéristiques socio démographiques composent d'ailleurs le 18e des 24 facteurs d'influence du bonheur.

D'entrée de jeu, mentionnons que l'IRB moyen des Québécois depuis quatre ans se situe à 77,60. Cette moyenne est importante, car elle permettra rapidement de connaître les groupes qui se situent au-dessus et en dessous.

Dans ce premier article, nous vous présentons trois face à face. Trois classiques.

Homme vs femme

L'IRB moyen des femmes se situe à 78,70, 1,90 point au-dessus de celui des hommes (76,80). L'écart est mince, mais ce qui frappe dans l'analyse de ces résultats, c'est que sur 30 enquêtes réalisées, pas une seule fois les hommes n'ont affiché un IRB plus élevé que les femmes. Trente en trente pour les femmes. Une fiche parfaite. Cette seule statistique en dit long et confère davantage d'importance à la différence de près de deux points séparant l'IRB des deux sexes.

Urbain vs rural

Le bonheur est-il à la campagne? Un peu, semblerait-il. L'IRB des personnes vivant en milieu rural est 1,20 point supérieur à celui des personnes qui vivent en milieu urbain (78,70 vs 77,50). Pas de quoi fouetter un chat, mais une réalité cependant. Quant aux raisons expliquant cette différence, la vôtre vaut la nôtre, mais le stress de la vie urbaine y est certes pour quelque chose.

Propriétaire vs locataire

L'écart de l'IRB s'accroît davantage entre ces deux groupes. Sans surprise, les propriétaires affichent un IRB de 3,60 points au-dessus de celui des locataires (79,20 vs 75,60) et 1,60 point au-dessus de la moyenne québécoise. Selon l'IRB, la situation financière plus souvent avantageuse des propriétaires expliquerait en bonne partie cet écart.