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La St-Valentin: du chaud au froid!

La Saint-Valentin : du chaud au froid

Les opinions sur la Saint-Valentin sont en effet très partagées et vont d'un extrême à l'autre. Si plus du tiers des répondants (34 %) considèrent que cette fête représente une occasion de stimuler la passion des couples, ils sont presque autant (31 %) à prétendre que la Saint-Valentin est un événement commercial, inutile et futile.

Et alors que 18 % prétendent que cette fête est un prétexte pour une sortie en couple, 12 % la voient plutôt comme une obligation de faire plaisir à son (sa) conjoint(e).

Et le bonheur dans tout ça?

Il semble bien que les personnes qui affichent de l'enthousiasme envers cet événement démontrent également une meilleure propension au bonheur, comme en fait foi l'IRB de celles qui croient qu'il s'agit d'une occasion de stimuler la passion (78,70) et d'un prétexte pour une sortie en couple (76,20),  alors que cet IRB chute à 71,15 chez les personnes qui considèrent la Saint-Valentin comme une obligation de faire plaisir à l'autre.

Mais les données de l'IRB nous portent à croire que cette fête est surtout l'affaire des jeunes, puisque la proportion de ceux qui prétendent qu'elle est une occasion de stimuler la passion du couple est inversement proportionnelle à l'âge, passant de 49 % pour les 18-24 ans à 28 % pour les 55-64 ans.

On remarque le même phénomène relativement à la scolarité, ceux qui possèdent une formation secondaire étant manifestement plus nombreux (43 %) que les diplômés universitaires (28 %) à prétendre que la Saint-Valentin est une occasion de stimuler la passion.

Les hommes vs les femmes

Il est également intéressant (et très amusant aussi) de constater la différence de perception entre les hommes et les femmes. Alors que ces dernières sont 40 % à penser que la Saint-Valentin est une occasion de stimuler la passion, les hommes ne sont que 29 % à partager cette opinion. Qui plus est, alors que seulement 3 % des femmestrouventque cette fête représente une obligation de faire plaisir à son conjoint, cette proportion est multipliée par 7 chezles hommes, qui sont 21 % à penser ainsi. Encore une fois, homme et femme, deux réalités, deux mondes, deux visions qui doivent s'apprivoiser.

Il est à noter que les personnes monoparentales démontrent une fois de plus leur caractère passionné, car elles sont 43 % à croire que la Saint-Valentin est une occasion de stimuler la passion des couples.

Quant au caractère commercial, inutile et futile de l'événement, l'opinion qui va dans ce sens suscite plus d'adhésion auprès des personnes qui déclarent des revenus très élevés (80 000 $ et +) ou très faibles (15 000 $ à 25 000 $) ainsi que de celles qui vivent en milieu rural.