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La santé en haut de liste, la souveraineté en bas
COMMUNIQUÉ
Pour diffusion immédiate
Enquête sur les préoccupations des Québécois
Aussi : Les Québécois en mal de confiance
La santé en haut de liste, la souveraineté en bas
Québec, le 21 mai 2008.- Le maintien du système de santé public et gratuit ainsi que la prise en charge des grandes questions environnementales apparaissent en tête de liste des préoccupations des Québécois alors que l'indépendance du Québec et l'émergence d'un leader politique rassembleur se retrouve au bas de cette même liste.
Le tableau qui suit résume bien la pensée des Québécois, chacun des répondants devant identifier, sur dix préoccupations soumises, les trois qu'ils priorisaient.
1) Le maintien du système de santé public et gratuit 59%
2) La prise en charge des grandes questions environnementales 51%
3) La diminution, voire l'élimination de la pauvreté 41%
4) L'accroissement de l'utilisation du français au Québec et à Montréal 33%
5) La réduction de la dette du Québec 25%
6) La meilleure accessibilité financière possible aux études post secondaires 23%
7) La bonne intégration des immigrants dans la société québécoise 20%
8) L'accroissement du taux de natalité au Québec 20%
9) La souveraineté et/ou l'indépendance du Québec 15%
10) L'émergence d'un leader politique charismatique et rassembleur 14%
La santé et l'environnement, deux incontournables
Peu importe la formulation des questions ou le contexte de l'enquête, ces deux éléments arrivent systématiquement en tête des préoccupations des Québécois.
Cependant, pour ce qui est du système de santé, on sent une certaine résignation des Québécois. Alors que 59% identifient le maintien du système de santé actuel comme la principale de leur préoccupation, ils ne sont toutefois que 32% à croire que le Québec pourra maintenir encore longtemps ce système gratuit pour tous.
Pour ce qui est de la question environnementale, cette préoccupation devient de plus en plus une tendance lourde, ce qui explique sans aucun doute que 76% des Québécois se disent en accord avec l'imposition d'une taxe sur les produits jugés nocifs pour l'environnement.
Sur la question environnementale, on remarque également un écart important entre les plus jeunes (18-24 ans), pour qui cette préoccupation arrive en 1ère place (57% des mentions) alors qu'elle glisse en 3ème place pour les 55 ans et plus (33% des mentions).
La question du français à Montréal préoccupe
À l'aube du dépôt du rapport Bouchard Taylor et à la suite des rapports de l'Office de la langue française, l'enquête de l'IRB révèle que la situation du français au Québec et plus spécifiquement à Montréal préoccupe grandement les Québécois, cet élément s'avérant la 4ème préoccupation en importance. Quant à l'intégration des immigrants dans la société québécoise, cette préoccupation récolte 20% des mentions pour le 7ème rang.
Le projet de souveraineté en veilleuse
Les préoccupations face à l'utilisation du français ne semblent pas donner de vitalité au projet souverainiste, ce dernier ne récoltant que 15% des mentions quant aux principales préoccupations des Québécois.
Les données nous indiquent par ailleurs que la souveraineté est un projet qui vieillit mal, cette préoccupation s'avérant beaucoup plus importante auprès des segments plus âgées de la population alors qu'il ne récolte que 9% des mentions auprès des 18-24 ans soit la dernière position pour ce groupe.
Le manque de confiance des Québécois
L'enquête de l'IRB révèle également que moins de la moitié des répondants (44%) croît que le Québec possède tout ce qu'il faut pour devenir l'une, sinon la meilleure société au monde, alors que 39% en doute et 16% n'y croient pas. «Avec 55% des répondants qui regardent davantage le côté à moitié vide du verre, il va de soi que cette attitude affecte le niveau de confiance. Je me serais attendu et je souhaitais un meilleur résultat. Même les plus jeunes, toujours optimistes et pleins de confiance ne sont pas vraiment plus nombreux à penser que le Québec peut aspirer à ce titre» mentionne Pierre Côté, fondateur de l'IRB. «La première condition pour devenir cette société est d'abord d'y croire» conclut Pierre Côté.
Il va sans dire que l'indice de bonheur (IRB) de ceux qui le croient est nettement supérieur à celui des personnes qui n'y croient pas (6 points d'écarts) ce qui démontre une fois de plus l'incidence sur le bonheur d'afficher une attitude résolument optimiste. Cette caractéristique occupe d'ailleurs le 11ème rang parmi les 23 facteurs d'influence du bonheur.
Pour connaître tous les résultats du dossier «Préoccupations des Québécois» ainsi que l'analyse détaillée par segments www.indicedebonheur.com
(merci de mentionner la source de l'information).
Cette enquête a été réalisé entre le 27 mars et le 4 mai 2008 auprès de 1 257 répondants, ce qui confère aux résultats une marge d'erreur de 2,8% 19 fois sur 20.
L'IRB (Indice relatif de bonheur) est le seul indice à évaluer le bonheur à partir de la propre perception des répondants. Il s'impose comme un observatoire social incontournable par la nouveauté des résultats qu'il propose et leur caractère unique. Il explore et détermine les caractéristiques, attitudes, attributs et comportements qui favorisent l'amélioration du bonheur des collectivités et de ceux et celles qui la composent.
Source :
Indice relatif de bonheur, IRB*
*L'IRB est une marque de commerce enregistrée appartenant à Côté communication conseil
Information et entrevues :
Pierre Côté
pcote8@videotron.ca
(418) 524-7375