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La rigidité des pères!

       La rigidité des pères!

 Ils y gagneraient pourtant à s'ouvrir davantage.

On n'a pas fini de comparer les uns avec les autres. Les hommes avec les femmes. Les pères avec les mères. Mais il y a des choses parfois, qui ne mentent pas. Comme la plus grande empathie des mères, leur sensibilité et l'ouverture face à leurs enfants qui fait souvent contraste avec l'austérité, la rationalité et la rigidité des pères.


Le plus bel exemple. Les personnes homosexuelles. Dans le dossier actuellement en ligne sur les relations familiales, les résultats de l'IRB ne laissent que peu de doutes. Allons-y en séquence.


Les personnes homosexuelles sont nettement plus nombreuses que les hétérosexuels à se dire plus proches de leur mère que de leur père. Ils contactent leur mère deux fois plus souvent que leur père et sont plus du tiers (36%) à avouer ne jamais ou très occasionnellement parler à leur père contre seulement 10% qui ont la même attitude envers leur mère.


Alors que les personnes homosexuelles sont 20% à préférer dire le moins de choses possible à leur mère, cette proportion passe à 30% avec leur père. Les personnes homosexuelles sont 22% à considérer de tendues et vindicatives leurs relations avec leur père contre seulement 7% envers leur mère.


Les pères sont trois fois moins nombreux que les mères à interférer dans les affaires de leurs enfants homosexuels (16% vs 46%) et ces derniers sont le double à affirmer que l'influence de leur père dans leur vie est nulle comparativement à celle de leur mère (22% vs 10%).


Finalement, alors que 53% des personnes homosexuelles affirment que la relation avec leur mère s'améliore avec l'âge, cette proportion chute à 30% pour leur père.


Évidemment ça fait beaucoup de données, mais elles disent toutes la même chose. Les homosexuels trouvent une meilleure écoute et une plus grande acceptation auprès de leur mère alors qu'à l'opposé, les pères affichent une fermeture ou présentent une attitude qui ne prédispose pas à des discussions et des rapprochements. Est-ce dans la nature de chacun des sexes d'être ainsi? Sans doute un peu, mais la nature, cette nature, peut toujours s'améliorer.


Sans doute que dans 15 ou 20 ans, ces chiffres auront changé.