This article is not available in english.
Published September 29th 2009
Il semblerait, selon une étude des HEC (Hautes études commerciales) de Montréal, que la productivité des Québécois est à son plus bas et plomberait notre niveau de vie. Ah bon!
Et que cette productivité défaillante se définit principalement en termes de nombre d'heures travaillées soit 73 de moins au Québec qu'en Ontario. Et bien!
Et que si nous travaillions toutes ces heures, entre autres, on pourrait effacer en grande partie l'écart de 5 000$ de revenus annuels discrétionnaires que nous accusons sur nos voisins. Ah bon!
Et que le Québec si situe à l'avant dernier rang quant à cette productivité sur 20 pays membres de l'OCDE. Tu parles!
Il n'y a jamais personne parmi ces brillants économistes qui a soulevé la possibilité que c'était peut-être un choix des Québécois? Que c'était, justement, une question de qualité de vie? Que c'était peut-être une caractéristique distinctive qui fait que les Québécois préfèrent consentir plus d'heures à d'autres choses que le travail?
C'est exactement en raison d'études aussi obtues que l'IRB existe. Permettre d'évaluer le niveau de vie et surtout, le bien-être et le bonheur des collectivités en s'inspirant de d'autres données que celles essentiellement économiques et financières.
Pas bien difficile à comprendre, mais le message ne passe pas. Parce que les décideurs sont obtus et semblent incapables de s'évaluer sans obligatoirement se comparer.