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La menace des inégalités croissantes!
La menace des inégalités croissantes!
Les inégalités ne peuvent que mener à une plus grande instabilité
La position et la perception des Québécois ne laissent aucun doute. Appelés à identifier parmi cinq choix la plus grande menace qui pèse actuellement sur nos sociétés (endettement mondial catastrophes naturelles accroissement de la population mondiale terrorisme sous toutes ces formes inégalités croissantes entre riches et pauvres) les inégalités croissantes entre les riches et les pauvres trône bien en haut de la liste avec 49% des répondants qui ont identifié cet élément comme étant la plus grande menace pesant sur la planète. Les abus des dernières décennies et le débordement sauvage d'un capitalisme effréné semblent laisser des traces bien évidentes. Les différentes manifestations les dénonçant ne font peut-être que commencer.
La crise de l'endettement mondial récolte davantage de mentions de la part des personnes affichant les revenus les plus élevés (31%), les différentes catastrophes naturelles, de la part des personnes âgées entre 25 et 34 ans (21%), et l'accroissement de la population mondiale ainsi que celle des inégalités entre les riches et les pauvres, auprès des hommes (13% et 52%).
La soif de pouvoir
Parmi les caractéristiques de l'être humain que les Québécois ont le plus en horreur (sa cupidité sa soif de pouvoir son intolérance son égocentrisme son hypocrisie), aucune ne se démarque vraiment, mais c'est la soif de pouvoir de l'homme qui accapare le plus de mentions, tout juste devant son égocentrisme.
Les hommes (21%), les personnes plus âgées (25%), celles affichant des revenus élevés (23%) ainsi qu'un niveau de scolarité universitaire de 2e cycle (25%) sont plus nombreux à identifier la cupidité comme caractéristique qu'on a le plus en horreur.
La soif de pouvoir récolte davantage de mentions auprès des femmes (30%) et des personnes avec une plus faible scolarité (32%). Le choix de l'intolérance croît avec le niveau de scolarité des répondants et récolte plus de mentions auprès des femmes (13%). L'égocentrisme décroît avec l'âge des répondants et l'hypocrisie, avec leur niveau de scolarité.