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La maladie, aussi une thérapie!

Un peu paradoxal comme titre d'article me direz-vous? Évidemment, la maladie, on la fuit tous comme la peste et on souhaiterait y être immunisé. Mais la maladie fait partie de la vie et c'est lorsqu'elle nous touche de près que l'on réalise tous les effets qu'elle peut entraîner, les moins bons, mais également les bons, car il y en a. Dans un dossier à paraître prochainement, l'IRB s'est penché sur cette question. Ainsi, les deux tiers des participants (64%) considèrent que d'être confronté à la maladie d'un de nos proches fait de nous, globalement, une meilleure personne, un meilleur être humain, alors que le quart (26%) croît, au contraire, qu'elle nous rend aigris et en colère face à la vie et ce qu'elle nous réserve. Ces deux attitudes, vous le comprendrez, agissent de façon opposée sur le bonheur des gens, les premiers affichant un IRB moyen de 79,20 et les seconds, de 71,70. Huit points d'écart. Personne ne souhaite être confronté à la maladie d'un de ses proches et de la cotoyer tous les jours ou presque, mais si elle se pointe alors qu'elle n'est pas invitée, vous n'aurez d'autre choix que de l'accepter, de puiser dans vos ressources et tenter d'y trouver un sens. L'attitude adoptée dans ces circonstances fera de vous ou une meilleure ou une moins bonne personne. C'est ainsi pour la maladie, c'est ainsi également pour la vie en général.