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La loterie, ça change pas le monde . . .

La loterie, ça change pas le monde. . .

. . . Et ça ne contribue manifestement pas au bonheur.

L'IRB s'est penché sur le phénomène de la loterie et tenté de faire des liens entre cette habitude et le bonheur. Certains résultats étaient prévisibles, d'autres moins.

L'enquête de l'IRB démontre que les gros acheteurs de billets de loterie affichent un net recul quant à leur niveau de bonheur, 6 points en dessous de la moyenne (70,50 vs 76,60). Heureusement, ils ne sont que 10 % à s'avouer de gros consommateurs de chance.

Répartition des acheteurs de billets de loterie

Achat de billets
 
Mais le graphique ci-haut démontre que la loterie n'intéresse en bout de compte qu'à peine plus de 40 % de la population (achètent souvent et quelquefois des billets de loterie). Et qui sont-ils, ces acheteurs? Et bien ils sont davantage ruraux qu'urbains (45 % vs 36 %), faiblement scolarisés (57 %), plus âgés (57 %) et, surprise, possèdent des revenus élevés. En effet, les personnes affichant les plus hauts revenus (80 000 $ et +) sont 57 % à prétendre acheter souvent ou quelquefois des billets de loterie.

Cette dernière donnée en explique plusieurs autres et donnent davantage de poids au fait que plus notre situation financière est confortable, plus grande est la peur de la perdre, ou encore, que le fait d'avoir de l'argent commande d'en avoir toujours plus. Un cercle vicieux, une roue qui tourne sans cesse et toujours plus vite.