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L'IRB municipal: Des informations riches, uniques et utiles

IRB municipal : Des informations riches, uniques et utiles!

Des informations inédites qui permettent aux dirigeants d'agir pour améliorer le sort de leurs populations.

Qu'il s'agisse d'une ville, d'une entreprise ou de tout groupe donné, l'IRB est en mesure de diagnostiquer, d'analyser et de comprendre comment s'exprime le bonheur pour chacune de ces collectivités.

La multitude de répondants jusqu'à ce jour (plus de 36 000) et la richesse des données cumulées depuis près de quatre ans pour le questionnaire permanent sur le site  l'IRB (celui qui permet d'obtenir l'évaluation de son IRB et sa performance selon les 24 facteurs d'influence du bonheur tel que calculé par le système développé par l'IRB http://www.indicedebonheur.com/votre-irb.htm ) rendent aujourd'hui possibles des choses qui hier ne l'étaient pas.

Aussi, vous comprendrez mieux le classement de plusieurs villes dans les palmarès publiés.

Cette banque de données (questionnaire permanent de l'IRB) représente une véritable mine d'information ainsi qu'un outil de gestion et de planification stratégique de premier plan.

Elle permet d'évaluer les résultats des villes en fonction de différents segments socio démographiques et de les mettre en comparaison avec les moyennes nationales. Cette même banque d'information permet de faire l'équivalent, mais pour chacun des 24 facteurs d'influence du bonheur et toujours en comparaison avec la moyenne nationale. Pour chacun de ces facteurs, l'IRB a développé une méthode de calcul qui pernet d'établir sa mesure de performance (voir note au bas de l'article).

En fonction de la banque de données cumulée par l'entremise de ce questionnaire permanent (plus de       36 000 répondants), l'IRB est en mesure de dresser un portrait parallèle des villes, un palmarès alternatif. Selon ces données, les meilleures villes demeurent les meilleures et les plus faibles, les plus faibles, mais avec quelques variations notables.  Ainsi, c'est à Shawinigan que les gens s'évaluent les plus heureux. Ils devancent ainsi ceux de Sainte-Julie.

À l'opposé, c'est à Alma que les gens s'évaluent les moins heureux, juste après ceux de Montréal. Heureusement pour Alma, l'IRB pondéré par le système de calcul de l'IRB permet à la ville de grimper plusieurs échelons. Ainsi, les Almatois et Almatoises s'évaluent moins heureux qu'ils ne semblent l'être en réalité.

Voici d'ailleurs les cinq premières et cinq dernières positions selon ce palmarès alternatif.

Les premiers

1) ShawiniganIRB moyen de 79,20
2) Sainte-Julie78,90
3) Repentigny78,60
4) Rimouski78,10
5) Rouyn-Noranda77,90

Les derniers

1) AlmaIRB moyen de 73,30
2) Montréal74,20
3) Longueuil74,90
4) Saint-Georges75,10
5) Gatineau75,30

Toujours en fonction de cette banque de données issue du questionnaire permanent de l'IRB, nous vous présentons, pour cinq variables socio démographique ainsi que pour 10 des 24 facteurs d'influence du bonheur, la liste des trois villes affichant l'IRB moyen ainsi que la mesure de performance la plus élevé . . . et les trois villes affichant la plus faible.

Pour en savoir davantage sur ce que l'IRB municipal peut faire pour votre ville, n'hésitez pas à communiquer avec nous (info@indicedebonheur.com)

La socio démographie

Les hommes

C'est à Alma, et de loin, que les hommes s'évaluent les moins heureux avec un IRB moyen de 69,90. On observe d'ailleurs, pour plusieurs des 24 facteurs d'influence du bonheur, des différences marquées entre les hommes et les femmes de cette ville. Montréal (72,90) et Longueuil (73,50) occupent les avant-dernières positions. À l'opposé, c'est à Shawinigan que les hommes se considèrent les plus heureux avec un IRB moyen de 9,40 points supérieurs à celui des hommes d'Alma (79,50). Rouyn-Noranda (78,70) et Rimouski (78,40) occupent, toujours pour les hommes, les 2e et 3e rangs.

Les femmes

Les Montréalaises sont les femmes qui s'évaluent les moins heureuses (74,90). Elles sont suivies par les celles résidant à Joliette (75,60) et Longueuil (75,60). Les femmes de Sainte-Julie se situent à l'autre bout du spectre avec un IRB moyen de 79,50. Elles sont suivies par les Drummondvilloises (79,60) et les Repentignoises (79,30).

Les 18-34 ans

C'est à Alma que l'on retrouve les personnes de 18-34 ans qui s'évaluent les moins heureuses (70,30) alors que celles de Granby (72,90) et Laval (74,20) occupent les avant-dernières positions. Celles de Shawinigan (80,80), de Repentigny (79,20) et de Rimouski (77,90) se partagent les trois premiers rangs.

Les 35-54 ans

C'est à Montréal (73,70) que les personnes de ce groupe d'âge s'évaluent les moins heureuses, devancées tout juste par celles résidant à St-Georges (74,10) et à Saint-Hyacinthe (74,90). À l'opposé, on retrouve les 35-54 ans vivant à Sainte-Julie (79,40), à Repentigny (78,20) ainsi qu'à Drummondville (78,20)

Les 55 ans et plus

Les résidents d'Alma enregistrent, une fois de plus, la pire performance pour ce groupe d'âge avec un IRB moyen de 73,60. Les personnes de 55 ans et plus de Terrebonne (74,10) et Candiac (74,30) devancent de peu celles d'Alma. Les villes de Rouyn-Noranda (82,30), Saint-Hyacinthe (81,70) et de Drummondville (80,80) occupent quant à elles, les trois premières positions pour cette catégorie.

Les facteurs d'influence du bonheur (10 sur 24)

Accomplissement (facteur #1)

C'est à Sainte-Julie que le facteur accomplissement se porte le mieux avec une mesure de performance de +56 (zéro constitue la moyenne). Les villes de Repentigny et Candiac suivent avec des mesures respectives de +38 et +37. On comprend déjà mieux les premières positions qu'occupent depuis toujours Ste-Julie et Repentigny dans le palmarès cumulatif 2012. Les résidents de St-Georges (-22), Montréal (-29) et Longueuil (-30) affichent les moins bons résultats pour ce facteur.

Travail (facteur #3)

La proportion des personnes se disant totalement satisfaites par leur travail est nettement plus élevée à Sainte-Julie, une fois de plus, avec une mesure de performance de +52. Chambly et Terrebonne suivent avec des mesures de +35 et +26. Boucherville (-29), la ville voisine de Sainte-Julie, Longueuil (-24) et Montréal (-23) affichent, pour cet important facteur d'influence du bonheur, les moins bonnes performances.

La famille (facteur #4)

Les villes de Rimouski (+31), Rouyn-Noranda (+19) et Shawinigan (+16) sont celles où les relations familiales semblent les plus solides et chaleureuses avec des mesures de performance positives. À l'opposé, on retrouve les villes de Repentigny (-9), St-Georges (-10) et Granby (-27).

La situation financière (facteur #5)

Évidemment, ce n'est pas une surprise de retrouver les résidents de Sainte-Julie au sommet de ce facteur avec une mesure de performance de +63. Ceux de Boucherville (+45) et Candiac (+42), naturellement, suivent et occupent les 2e et 3e rangs. La situation financière des résidents de St-Georges (-28), Joliette (-32) et finalement Granby (-47), les trois dernières à ce palmarès, semble nettement moins avantageuse.

L'amour (facteur #6)

Ah, l'amour! Avec les résidents de Sainte-Julie (+46), Repentigny (+36) et Rimouski (+21) qui occupent pour ce facteur, les trois premières positions, leurs rangs respectifs dans le palmarès des villes, s'expliquent de plus en plus. C'est un peu le même cas pour Montréal, mais à l'opposé, la mesure de performance de sa population pour le facteur amour s'avérant le plus faible (-25), précédé par St-Georges (-17) et Terrebonne (-16).

L'amitié (facteur #9)

Ce n'est pas la première fois que l'IRB prétend que l'amitié se manifeste plus fortement en milieu urbain et les résultats de ce palmarès en donnent une autre preuve avec les villes de Montréal (+22) et Québec (+13) qui occupent qui enregistrent les deux plus fortes mesures de performance, Rimouski suivant juste derrière. C'est à St-Georges (-30), St-Jérôme (-33) et Drummondville (-36) que les réseaux d'amis semblent les moins développés.

L'optimisme (facteur #12)

C'est à Gatineau (+17) que le facteur optimisme semble le mieux se porter, suivi par Sainte-Julie (+14) et Québec (+12). Toutefois, il en est autrement pour les résidents de Joliette (-18), St-Georges (-20) et Granby (-24) qui enregistrent les trois plus faibles mesures de performance.

L'altruisme (facteur #16)

Ce n'est pas dans les villes les plus riches que ce facteur s'exprime le plus fortement comme en font foi les positions et mesures de performance d'Alma (+61), Rouyn-Noranda (+55) et Victoriaville (+48). Ce facteur semble déficitaire particulièrement à Repentigny (-20), Longueuil (-27) et finalement Terrebonne (-38).

L'environnement (facteur #17)

La sensibilité environnementale, seule préoccupation collective qui influence positivement le niveau de bonheur, s'avère plus forte à Sainte-Julie (mesure de performance de +23), Sherbrooke (+19) et Montréal (+17) alors qu'elle faiblit à Candiac (-24), Lévis (-31) et finalement St-Georges (-51).

La socio-démographie (facteur #19)

C'est avec ce facteur, un peu extrinsèque aux individus, que l'on constate les plus grands écarts entre les villes les plus favorisées et celles qui le sont moins. Ainsi, Sainte-Julie enregistre sans problème la meilleure note avec une mesure de performance incroyable se situant à +115) suivie de Boucherville (+101) et Candiac (+84). C'est une tout autre histoire pour Montréal qui démontre, et de loin, la plus faible mesure de performance (-60). La métropole est devancée par Shawinigan (-32) et Sherbrooke (-24).

Note: Qu'est ce que la mesure de performance?

C'est une mesure que l'IRB a développée pour chacun des facteurs afin d'évaluer les performances des villes et de leurs répondants afin de situer cette performance par rapport à la moyenne nationale (moyenne nationale = résultats de l'ensemble des répondants, toutes villes confondues). Pour chacun des facteurs, zéro est la mesure de base.

Les écarts (positifs vs négatifs) indiquent le niveau de variation de chacun des facteurs. Ainsi, pour certains, les écarts ne sont pas trop prononcés, ce qui démontre que ce facteur, malgré certaines variations, s'exprime de façon relativement égale et similaire d'une ville à l'autre. Pour d'autres facteurs, la socio démographie par exemple, les écarts sont extrêmement prononcés, ce qui donne une indication claire de la qualité de l'échantillon d'une ville par rapport à une autre.