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L'impact du mouvement étudiant!

L'impact du mouvement étudiant!

Certains dénigrent, sous-estiment, d'autres louangent et amplifient, mais l'impact est réel.

Le printemps « érable »,  comme on le surnomme, n'a pas fait que couler de l'encre. Il a aussi imprégné solidement le paysage socio-politique. C'est ce qu'il est permis de penser, car la majorité des Québécois (58%) considère que ce mouvement et la mobilisation qui en a découlé à complètement (21%) ou passablement (37%) bouleverser l'actuelle dynamique sociale et politique.

Le mouvement étudiant et la mobilisation affichée ont contribué à bouleverser l'actuelle dynamique social et politique

Les femmes sont plus nombreuses à le penser que les hommes (65% vs 54%) et cette croyance diminue avec les revenus des répondants, mais croit avec leur niveau de scolarité. Ceux qui croient que la richesse n'existe plus au Québec et qu'il faille le recréer sont, toute proportion gardée, trois fois plus nombreux à n'accorder aucun impact aux événements du printemps dernier (36% vs moyenne de 13% pour l'ensemble des répondants).

Sympathiques les étudiants?

Hum! Pas certain. Une chose est sûre, les Québécois sont loin de faire l'unanimité autour du mouvement étudiant. Si, de façon globale et sans référence à leur opinion sur la hausse des frais de scolarité, une très faible majorité (51%) se disent sympathiques (27%) ou même très sympathiques (24%) au mouvement, ils sont presque autant (49%) à ne pas ressentir cette sympathie. Il suffirait probablement de bien peu de choses pour faire balancer les moins tranchants dans leurs opinions, d'un côté comme de l'autre. Une joute, pour ne pas dire une guerre de communication s'annonce donc dans les prochaines semaines.

Sans surprise, cette sympathie envers les étudiants s'amenuise avec l'âge ainsi que les revenus des répondants, mais le bonheur, cette fois, ne fait aucune distinction dépendant de l'enseigne à laquelle logent les répondants.

Pour tout savoir sur les Québécois et ce qu'ils pensent, Québécois 101, notre portrait en 25 traits devient une lecture essentielle.