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L'impact de la participation citoyenne!

Si elle n'existe pas, cette participation doit être générée et provoquée.

Ce constat, à la lumière des prochains résultats, apparaît implacable. Interrogés sur l'attitude de chacun par rapport aux activités qui se passent dans leur ville, la corrélation sur les niveaux de bonheur exprimés est frappante selon que les gens affichent une approche intéressée et engagée par rapport à ces activités ou, au contraire, détachée et distante.

 
Ce détachement par rapport à ce qui se passe dans sa ville est l'attitude la plus répandue (42%) et elle l'est encore davantage auprès des femmes (47% vs 37%pour les hommes) alors que l'intéressement croit avec le niveau de scolarité des répondants ainsi que leurs revenus.

Aussi, les personnes vivant en milieu urbain sont presque le double de celles vivant en milieu rural (42% vs 22%) à se dire fortement intéressées et concernées par ce qui se passe dans leur ville. Toutefois, l'implication concrète dans des comités ou activités semble plus forte en milieu rural.

À partir de ces données révélatrices et en fonction des rangs occupés par les différentes municipalités dans le palmarès IRB des villes les plus heureuses, il serait certes intéressant d'analyser et de comparer leur niveau d'implication et de participation citoyenne avec leur IRB moyen respectif. Notons que les trois premières villes dans ce palmarès (Sainte-Julie, Repentigny et Rimouski) se font un devoir d'interroger régulièrement leurs citoyens, de communiquer avec eux et de favoriser des échanges.