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L'immigration inquiète!
L'immigration inquiète!
L'un de ces choix, qui s'avérait davantage une nécessité, était d'ouvrir nos portes aux immigrants afin de combler, entre autres, le vide démographique causé par une baisse drastique du taux de natalité.
Aujourd'hui, plusieurs souhaiteraient resserrer le robinet. Ils sont en effet 41% à croire que le Québec devrait freiner l'immigration. Cette volonté est-elle en hausse? Pas nécessairement. En février 2007, une enquête de l'IRB dévoilait que 22% des Québécois souhaitaient que le Canada ferme ses frontières aux immigrants. Cette proportion baissait à 19% en octobre de cette année.
Ces données démontrent deux choses. Que l'immigration est davantage acceptée, mais que son ampleur inquiète. On la souhaite et la considère nécessaire, mais dépassée une certaine limite, elle inconforte.
L'élément le plus stable derrière ces données est le niveau de bonheur (IRB) des répondants selon que l'on se proclame favorable ou non pour l'immigration telle qu'elle apparaît aujourd'hui. En 2007 comme en 2010, trois points séparent l'IRB des personnes favorables d'avec celui des personnes qui ne le sont pas.
L'attitude face à l'immigration est souvent une question d'éducation et de tolérance et ces résultats confirment une fois de plus l'ouverture comme 20e facteur d'influence du bonheur sur les 24 recensés à ce jour.
En 2010 comme en 2007, les tendances demeurent exactement les mêmes. L'ouverture face à l'immigration diminue avec l'âge des répondants, mais croît de façon spectaculaire en fonction de leur niveau de scolarité. Également, ce sont les personnes les moins confrontées à l'immigration qui s'y opposent en plus grand nombre. Ainsi, les personnes vivant en milieu rural sont 49% à souhaiter que l'on freine l'immigration comparativement à 38% pour celles vivant en milieu urbain.