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On s'en doutait, maintenant, c'est officiel. Les hommes ont peur de l'engagement. Ah bon! Ce n'est pas moi qui va contredire mes chiffres d'autant plus qu'ils ne laissent place à aucune autre interprétation. Ainsi, le tiers de la population (32%) affirment que dans une relation sentimentale, la peur ou la difficulté de s'engager est davantage l'affaire des hommes contre un maigre 2% qui identifient la femme. Les deux tiers considèrent que cette peur est autant l'affaire des deux. Ouf. Disons que du côté engagement, les hommes n'ont pas tellement bonne réputation. Même ces derniers se montrent aussi tranchants à leur propre égard. Mais tout dépend de l'angle avec lequel on analyse les choses. Et si c'était les femmes qui avaient une propention exagérée à s'engager et surtout, à le faire trop rapidement? Et si cette nécessité de s'engager correspondait chez la femme à une certain besoin de sécurité, besoin moins fortement ressenti par l'homme? L'engagement! On pourrait écrire tout un chapitre sur le sujet. Comme si cet engagement devenait automatique et primordiale aussitôt qu'une nouvelle relation voit le jour. Comme si une relation sentimentale ne pouvait être saine et gratifiante sans que l'engagement soit automatiquement donné en sacrifice? L'engagement serait-il un concept féminin? Auraient-elles réussies à l'imposer socialement et à le rendre obligatoire, comme une sorte de pré requis à toute relation sentimentale qui se respecte? Une chose demeure certaine cependant. La définition du mot engagement n'est pas la même pour les femmes et pour les hommes. Les premières parlent chat, les seconds parlent chien.