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Il y a un mois, je publiais sur ce blogue un petit billet sur l'argent (voir plus bas). Aujourd'hui, avec les données actualisées, je poursuis.

En fait, je suis un peu fasciné par l'impact de l'argent sur le bonheur. Normal qu'il y est un lien direct entre l'un et l'autre (l'argent est le 5^e des 24 facteurs d'influence du bonheur recensé par l'IRB), mais parfois, on dirait que l'argent transcende le bonheur, s'y substitue en quelque sorte. Le graphique suivant sur l'évolution de sa situation financière des Québécois depuis cinq ans ne pourrait être plus explicite.

Autre point qui ne se dément jamais. L'écart entre les riches et les pauvres qui ne cesse de s'agrandir. Les données officielles des organismes mondiaux le confirment, tout comme celles de l'IRB, mais à l'échelle du Québec.

À la lumière du prochain graphique, on peut se demander quelle sera la situation dans 10, 20 ou 30 ans. Les répondants des trois tranches de revenus les plus faibles sont plus nombreux à affirmer que leur situation financière s'est détériorée plutôt qu'améliorée dans les cinq dernières années alors que c'est exactement le contraire que l'on observe pour les répondants des trois tranches de revenus plus élevées. Le « différentiel » atteint même +34% pour les personnes avec des revenus de 80 000$ et plus.

Mais que peut-on faire? Est-ce inévitable, inexorable? Deux mondes, deux vitesses? La presque totalité d'entre nous essaie de faire partie du premier monde. Le plus riche. Tant mieux si nous parvenons, notre bonheur ne s'en portera que mieux, mais peut-on y arriver en laissant plus que des miettes aux autres?