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L'amour plutôt que la richesse!
L'amour plutôt que la richesse!
Question hypothétique, mais révélatrice du profond désir d'amour.
S'il y a bien une phrase d'Yvon Deschamps qui fait maintenant partie des expressions populaires québécoises, c'est bien la suivante : « Mieux vaut être riche et en santé, que pauvre et malade ». Et bien mes amis (e)s, ce dicton ne s'applique pas à l'amour. Que non.
Ainsi, 84% des répondants, s'ils étaient confrontés à ce choix, préféreraient vivre plus modestement, mais en ressentant un amour véritable que plus richement, mais sans ressentir cet amour véritable. Et les femmes, ces êtres de passion, sont plus nombreuses que les hommes à penser ainsi.
Et le bonheur à définitivement choisi son camp. Celui des premiers. Ainsi, presque 10 points séparent l'IRB moyen des deux groupes (79,00 vs 69,90). Le combat entre l'amour et l'argent, dans l'atteinte du bonheur, semble sans fin, les nombreuses données proclamant parfois le premier gagnant, mais plus souvent le second. Les positions respectives de l'argent (5e) et de l'amour (6e) dans les 24 facteurs d'influence du bonheur le démontrent bien.
Et la chimie sexuelle dans tout ça?
Dans la définition d'amour véritable, la chimie sexuelle s'avère une composante essentielle pour plus des deux tiers des Québécois (67%) alors que le quart (25%) hésite à lui donner cette importance et que 7% ne croit pas du tout à cette équation.
Cette chimie sexuelle s'avère encore plus importante pour les hommes (72%), pour les personnes avec des revenus élevés (73%) et pour celles dont la vie est d'abord guidée par l'amour (71%).
Par contre, c'est auprès des personnes pour qui cette chimie sexuelle n'est pas une composante essentielle dans leur définition d'amour véritable (7%) que l'IRB s'avère le plus élevé, soit 80,80. Ce n'est que 2,5 points plus élevés que ceux qui prétendent le contraire, mais cet écart indiquent, une fois de plus, l'importance toute relative du sexe dans l'atteinte ou l'équation du bonheur.