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L'amitié, de plus en plus "tendance"!

Prévisible, il va sans dire. Les familles sont plus petites, les membres sont de plus en plus éparpillés dans différentes villes ou pays et les réseaux sociaux facilitent les contacts.

Pour appuyer cette tendance, précisons que les Québécois sont plus du double (51% vs 22%) à croire que l'amitié est plus importante aujourd'hui qu'elle ne l'était hier. Et ce score, lorsque les résultats détaillés de cette enquête seront disponibles, montrera probablement des écarts considérables entre les personnes plus jeunes et celles plus âgées.

Déjà, le facteur amitié, 9e au général dans la hiérarchie des 24 facteurs d'influence du bonheur de l'IRB, fluctue considérablement selon l'âge. Ainsi, pour les jeunes de 18-24 ans, ce facteur occupe le 4e rang plutôt que le 9e. Et le facteur famille, 4e au classement général, glisse au 7e rang pour cette même catégorie d'âge.

Lors de la prochaine révision de l'ordre d'importance de ces 24 facteurs, je suis convaincu que la famille perdra un, voire même deux rangs.

Et c'est également auprès de son réseau d'ami(e)s véritables que l'on trouve le plus d'appui et de réconfort, 29% des Québécois identifiant d'abord les amis pour se confier et sur qui s'appuyer, contre 25%, d'abord les membres de sa famille. Plus du tiers cependant (34%) trouve autant de réconfort à travers leur réseau d'amis que les membres de leur famille.

Ces données démontrent bien l'importance de l'amitié et la nécessité de bien prendre soin de ceux et celles qui font partie de son court réseau d'ami(e)s, car l'amitié n'est pas toujours acquise. Pour s'en convaincre, la même enquête nous apprend que plus d'un Québécois sur deux (53%) a déjà cessé ou mis fin volontairement à une amitié véritable avec comme conséquence, vous vous en doutez bien, une incidence négative sur l'évaluation de leur niveau de bonheur (IRB).