This article is not available in english.
Published February 15th 2010
Oui, impliquez-vous, sortez de votre petit cocon tranquille et arrêtez de vous regarder le nombril. Votre bonheur ne s'en porterait que mieux.
Les résultats me semblent un peu, même pas mal gonflés, mais le constat ne change pas. Ainsi, plus de la moitié des Québécois (55%) affirment que la volonté de changer des choses autour d'eux, de faire avancer des idées et d'améliorer son sort et celui des autres est un élément qui caractérise leur personnalité.
Et qu'arrive-t-il à ce groupe? Leur IRB est sept points supérieurs à celui des personnes pour qui cette volonté de changer les choses est faible ou inexistante (77,80 vs 70,80).
Bon, je sais. De ce nombre de répondants, il y en a une bonne partie qui prennent leurs désirs pour la réalité ou qui confondent la façon dont ils aimeraient qu'on les perçoive avec leur réelle personnalité, mais n'empêche. Le lien entre cette implication, qu'elle soit souhaitée ou réelle, avec la notion de bonheur est évident.
C'est donc dire que la solidarité, la collectivité, l'altruisme, le dévouement et la générosité sont des mots qui ont encore une signification. Ne reste qu'à trouver les causes et les projets pour permettre qu'ils s'expriment haut et fort.