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Oui, très discrets les médias lorsqu'on publie des nouvelles qui les desservent comme celles voulant que l'univers des médias et leur façon de traiter l'information soit, sur 12 caractéristiques recensées, celle que les Québécois apprécient la moins après la politique et sa dynamique. Le communiqué, diffusé dans tous les médias du Québec, n'a généré que quatre petites entrevues dont deux radios communautaires. C'est bien peu pour un sujet plus intéressant, socialement du moins, que l'impact de la performance sexuelle sur le bonheur, mais moins populaire, j'en conviens. Les médias ont cette très fâcheuse attitude de se croire au-dessus de la mêlée, inattaquables et détenteurs de la vérité absolue alors que de plus en plus de gens leur accorde de moins en moins de crédibilité. De savoir que les deux principaux pouvoirs (le politique et l'informatif) sont les deux caractéristiques les moins appréciées de la société québécoise est malsain et ouvre la porte à une dérive démocratique. Il est temps que les médias, tout comme la classe politique et les syndicats (le triumvirat) procèdent à une sérieuse introspection et revoient leur rôle et leurs façcons de faire pour redevenir les bougies d'allumage de la société, mais comme on dit, "il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre". L'histoire des dinosaures, vous connaissez?