Heureux, ces épicuriens!

Apprécier et profiter des plaisirs de la table contribue au bonheur. Ce n'est donc pas un hasard si les personnes qui affirment prendre le temps de se préparer un bon souper équilibré 6 à 7 fois par semaine enregistrent un IRB de 81,90 alors que celui des personnes qui ne le font jamais ou presque ne franchi même pas la barre des 65,00 (63,60).

Le lien est en fait directement proportionnel entre le fait de prendre le temps de bien souper et le niveau de bonheur comme en font foi les données suivantes.

22% se préparent un bon souper 6 à 7 fois par semaine	IRB 81,90
47% se préparent un bon souper 3 à 5 fois par semaine	IRB 79,80
25% se préparent un bon souper 1 ou 2 fois par semaine	IRB 74,90
6% ne se préparent jamais ou presque un bon souper	IRB 63,60

Et comme un bon souper a souvent besoin d'être arrosé, la consommation de vin semble posséder également des vertus propices au bonheur, l'IRB de ceux qui en consomment sur une base régulière (plusieurs fois par semaine) ou le week end s'avérant 5 points plus élevé que ceux qui en consomment rarement ou jamais.

Dans un cas comme dans l'autre, les trois mêmes éléments distinguent ces épicuriens. L'âge, la scolarité et les revenus. Ainsi, les 18-24 ans ne sont que 55% à prétendre prendre le temps de se préparer un bon souper 3 fois et plus par semaine alors que cette proportion grimpe à 78% pour les 55 ans et +. Pour la consommation régulière de vin, cette proportion, pour les mêmes catégories d'âges, passe de 11% à 39%.

Les fluctuations sont à peu de choses près les mêmes en ce qui à trait à la scolarité et aux revenus. Mais au-delà de ces analyses par segmentation, ce qu'il faut retenir de ces données est l'importance de prendre le temps, d'arrêter, d'apprécier les différents plaisirs de la vie et d'utiliser la période combien importante que représente le souper pour communiquer et échanger. C'est là que le bonheur, en bonne partie, prend sa source et s'épanouit.