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Fracture de la confiance entre le pouvoir et la population!
Débat des chefs : enquête sur la confiance des politiciens
Fracture de la confiance entre le pouvoir et la population !
Québec, le 12 mars 2007- La plus récente enquête de l'IRB (Indice relatif de bonheur) révèle que la population fait confiance aux hommes politiques dans une très faible proportion de 0,60% ! À la veille du débat des chefs et à 15 jours des élections provinciales du Québec, ces résultats s'avère troublants.
% de la population qui fait confiance aux :
Avocats | 19% |
Journalistes | 18% |
Dirigeants d'entreprises | 12% |
Dirigeants de syndicats | 4% |
Politiciens | 1% |
Pour ajouter à cette brisure de la confiance, mentionnons que 42% des répondants disent ne faire confiance à aucun des choix suggérés.
Paradoxe étonnant !
Un caractère se révèle étonnant : l'écart immense entre les groupes que les répondants identifient comme ayant de l'influence et du pouvoir et le niveau de confiance qu'ils leurs accordent.
Groupes qui ont le plus d'impact, d'influence et de pouvoir dans la société
Les médias | 44% |
Les gouvernements | 21% |
Les grandes entreprises | 20% |
La population | 9% |
Les artistes et/ou vedettes | 5% |
Les juges | 1% |
Selon ces données, les gens qui nous dirigent et nous influencent seraient parmi ceux en qui la population a le moins confiance. Beau paradoxe !
Le deuxième pouvoir !
À la lumière des données recueillies par l'IRB, les médias, qui ont souvent été associés au deuxième pouvoir, seraient en fait le premier pouvoir, celui sans qui il apparaît difficile, voire impossible de faire progresser une idée, un concept ou un programme.
Dans ce contexte de crise de confiance, doit-on se surprendre qu'à peine 35% des répondants considèrent que les médias nous donnent l'heure juste «la plupart du temps», 51% prétendent que ces mêmes médias nous disent «que ce qui fait bien leur affaire» et 13% qu'ils «manipulent la population» ?
Les grands perdants !
Au-delà de ces chiffres, les données de l'IRB nous révèlent l'identité des deux grands perdants, et ce, autant au niveau de la confiance que de l'influence. Il s'agit des dirigeants syndicaux qui reçoivent ici une gifle en plein visage et, plus tristement, de la population dont le pouvoir s'avère accessoire, relevant davantage d'une utopie plutôt que d'une réalité.
Les idéalistes seraient-ils plus heureux ?
C'est une hypothèse : comment expliquer que l'IRB le plus élevé (79,40) s'affiche chez les répondants qui considèrent que c'est encore la population qui possède le plus d'impact, de pouvoir et d'influence dans la société. Quelle serait alors la dynamique sociale du Québec si non pas 9% de la population, mais plutôt le double, le triple ou plus encore penserait de cette façon ? La mobilisation serait-elle une notion en voie de disparition?
Pour tout savoir sur les résultats de la dernière enquête de l'IRB, consultez le site www.indicedebonheur.com (merci de mentionner, dans la mesure du possible, la source de l'information ainsi que le site de l'IRB).
Cette enquête a été réalisée entre le 28 janvier et le 28 février auprès de 826 répondants, ce qui lui confère une marge d'erreur de 3,6%.
L'IRB (Indice relatif de bonheur) s'impose de plus en plus comme un Observatoire social. Il explore et détermine les caractéristiques, attitudes, attributs et comportements qui favorisent l'amélioration du bonheur des collectivités et de ceux et celles qui la composent.
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Source :
Pierre Côté, IRB*
*L'IRB est une marque déposée appartenant à Côté communication conseil
Information et entrevues :
POINTCOMM
Jean-Sébastien Brousseau
(418) 953-4749
jsb.comm@gmail.com