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Famille... comme dans femme

COMMUNIQUÉ


Pour diffusion immédiate

Enquête de l'IRB sur les relations familiales

 

FAMILLE… comme dans FEMME

Québec, le 29 avril 2008.- Que serait la famille sans l'implication de la femme ? La dernière enquête de l'IRB démontre à quel point c'est elle qui voit à maintenir et entretenir les liens familiaux. Voici d'ailleurs quelques chiffres assez révélateurs.

Les femmes sont 74% à affirmer entretenir des liens étroits avec les membres de leur famille, alors que cette proportion chute à 55% chez les hommes.

- Malgré cette plus grande implication, les femmes sont moins nombreuses que les hommes à avoir des relations tendues avec un ou des membres de leur famille (17% vs 19%)

- La très grande majorité des femmes (83%) entretiennent des contacts réguliers (courriel, téléphone ou visite) avec leurs parents (33% à tous les jours et 40% à toutes les semaines) alors que cette proportion n'est que de 63% chez les hommes.

Elles sont 76% à rendre visite à leurs parents sur une base régulière ou fréquente alors que les hommes ne le font que dans une proportion de 61%.

- Finalement, les femmes sont 67% à réaliser souvent ou quelques fois des activités avec leur famille alors que les hommes le font dans une proportion de 54%.

Pour Pierre Côté, fondateur de l'IRB, ces données nous aident à mieux comprendre toute la pression qui s'exerce sur les femmes dans le maintien de la cellule familiale et, forcément, dans la gestion du quotidien de la vie, la famille en constituant l'élément central.

«Encore aujourd'hui, la femme, c'est LA famille. Ce n'est pas que l'homme soit complètement absent, loin de là, mais ce dernier démontre un plus grand détachement ainsi qu'un besoin moins viscéral d'entretenir constamment la cellule familiale. Cette étude démontre également les différences fondamentales entre les deux sexes. Les femmes ne sont ni meilleures ni moins bonnes que les hommes et vice versa, elles sont différentes, c'est tout» analyse Pierre Côté.

L'importance des relations familiales «tissées serrées»

L'expression «tissées serrées» prend ici tout son sens. Et en ce qui regarde la famille, plus ces relations sont étroites, plus elles influencent positivement le niveau de bonheur des gens comme en témoignent les données qui suivent.
- 65% entretiennent des liens étroits avec leur famille               IRB moyen de 81,00
- 28% entretiennent des liens plus ou moins étroits                  IRB moyen de 73,80
- 7% n'entretiennent pas de liens étroits avec leur famille        IRB moyen de 71,40

Ces résultats démontrent bien l'importance d'entretenir des liens familiaux solides et confirme une fois de plus cet élément comme étant l'un des 5 principaux facteurs d'influence du bonheur des gens.

D'ailleurs, l'IRB moyen des personnes (18%) qui ont des relations tendues avec un ou des membres de leur famille est de 7 points inférieurs à celui des personnes qui n'en n'ont pas (73,70 vs 79,90).

Les relations familiales : À consommer sans modération

Pour appuyer davantage les résultats précédents, l'enquête de l'IRB démontre également le lien direct entre la fréquence de nos contacts (courriel ou téléphone) et de nos visites avec nos parents et le niveau de bonheur.

- Contacts quotidiens (courriel, téléphone ou visite) (26%)    IRB moyen de 80,60
- Contacts quelques fois par semaine (47%)                            IRB moyen de 79,30
- Contacts quelques fois par mois (17%)                                   IRB moyen de 75,80
- Contacts quelques fois par année (6%)                                   IRB moyen de 71,40
- Jamais de contacts avec ses parents (2%)                             IRB moyen de 70,40

Il est également intéressant de noter que la fréquence des contacts avec ses parents est inversement proportionnelle avec le niveau de scolarité et les revenus des répondants. Le tableau qui suit illustre bien le phénomène.

Contacts quotidiens (courriel ou téléphone) et visites fréquentes
 (plusieurs fois par mois) à ses parents en fonction des revenus
 
Peut-on associer ce constat au fait que les gens plus scolarisés et plus fortunés sont plus occupés, plus sollicités et plus indépendants et, par le fait même, ont moins de temps à consacrer à leurs parents ou, au contraire, que les gens moins scolarisés et moins fortunés ont plus de temps libres, sont plus traditionnels et ont un plus grand besoin de rester en contact fréquents avec leurs parents ?

«C'est un beau débat avoue Pierre Côté, mais les chiffres mentent rarement. Au fil des 15 enquêtes que j'ai réalisé, il apparaît clair qu'un certain détachement face aux valeurs traditionnelles, le besoin d'autonomie et d'indépendance, la confiance en soi et le niveau d'intérêt pour toutes les choses qui nous entourent et qui composent la société dans laquelle nous vivons sont nettement plus forts chez les personnes affichant un niveau de scolarité ainsi que des revenus plus élevés. En ce sens, les relations familiales, sans être laissées de côté, occupent une moins grande importance pour ces personnes».

Tout ce qui s'use s'affaiblit !

Il semblerait que ce soit également le cas avec les relations familiales. Ainsi, la qualité et la quantité de nos relations familiales diminuent avec l'âge des répondants.

Le tableau qui suit illustre bien le phénomène et explique pourquoi les personnes de plus de 55 ans sont celles qui sont les moins nombreuses à affirmer avoir des liens étroits avec leur famille (54% vs moyenne de 65%), mais du même coup, les plus nombreuses à entretenir des relations tendues avec un ou des membres de leur famille (27% vs moyenne de 18%).

Contacts (quotidiens) et visites (plusieurs fois par mois) à ses parents en fonction de l'âge
 
«Ce graphique démontre aussi que le temps, la vie, les réalités et les préoccupations de chacun et chacune nous éloignent progressivement de nos parents de qui on se détache souvent de façon inconsciente. Cette situation n'est d'ailleurs pas sans causer un vide auprès des personnes plus âgées qui se plaignent de ne pas voir assez souvent leurs enfants et petits enfants. C'est également ce qui explique, en partie du moins, le phénomène de plus en plus fréquent des parents qui, une fois à la retraite, quittent leur ville ou leur région pour se rapprocher des leurs, souvent situés dans les grands centres urbains» conclut Pierre Côté.

Pour connaître tous les résultats du dossier «Bonheur et famille»: www.indicedebonheur.com
(merci de mentionner la source de l'information, soit le site de l'IRB).
 
Cette enquête a été réalisé entre le 6 et le 27 mars 2008 auprès de 1 275  répondants, ce qui confère aux résultats une marge d'erreur de 2,8% 19 fois sur 20.

L'IRB (Indice relatif de bonheur) est le seul indice à évaluer le bonheur à partir de la propre perception des répondants. Il s'impose comme un observatoire social incontournable par la nouveauté des résultats qu'il propose et leur caractère unique. Il explore et détermine les caractéristiques, attitudes, attributs et comportements qui favorisent l'amélioration du bonheur des collectivités et de ceux et celles qui la composent.


Source :
Indice relatif de bonheur, IRB*
*L'IRB est une marque  de commerce enregistrée appartenant à Côté communication conseil

Information et entrevues :
Pierre Côté
pcote8@videotron.ca
(418) 524-7375