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Facebook et les autres!

Facebook et les autres!

Certains spécialistes prévoient sa disparition prochaine. Possible, mais pour l'instant. . .

Appelés à identifier le ou les réseaux auxquels ils sont membres, les trois quarts des répondants (74 %) ont mentionné Facebook. Twitter (15 %) arrive deuxième, à des lunes de Facebook.

Pénétration des différents réseaux sociaux(% des mentions)
Facebook74%
Twitter15%
LinkedIn12%
MySpace5%
Flickr3%
Delicious1%
Autres13%

Note : Le total est supérieur à 100%, car plusieurs répondants sont membres de plusieurs réseaux sociaux.

Le phénomène Facebook

L'IRB a comparé les résultats de cette enquête (janvier 2011) avec celle réalisée en mars 2008. La progression de Facebook n'a jamais cessé, la proportion des personnes membres de ce réseau passant de 46 % à 74 % en un peu moins de trois ans.

L'indice de bonheur (IRB) des Facebookois et Facebookoises a cependant chuté de trois points, passant de 79,00 qu'il était en 2008 à 76,20 en 2011. Ce léger recul peut s'expliquer par le fait que Facebook n'est plus un phénomène « avant-gardiste » si l'on peut se permettre d'utiliser ce terme, mais plutôt une expression populaire massive. D'ailleurs, l'IRB de 76,20 correspond, à des poussières près, à l'IRB moyen de l'ensemble des Québécois (76,60).

De phénomène davantage urbain en 2008 (48 % de membres provenait de milieu urbain vs 38 % de milieu rural), cette tendance n'existe plus, le nombre de membres Facebook provenant de milieu rural étant maintenant légèrement supérieur (77% vs 73%). Ces chiffres, jumelés à plusieurs autres, démontrent que les tendances prennent d'abord forme dans les villes avant de s'étendre progressivement aux régions.

Les personnes affichant les plus hauts revenus sont toujours le groupe qui boude le plus ce réseau social, à peine la moitié d'entre eux (51 %) se disant membres. C'est également auprès de ce groupe que la progression de la pénétration s'est avérée la plus faible (de 44 % en 2008 à 51 % en 2011).

Par contre, c'est auprès des segments les plus âgés que cette progression de la pénétration s'est avérée la plus forte, atteignant respectivement 40 % et 36 % chez les 44-55 ans et les 55 ans et plus. Aussi, avec maintenant un taux de pénétration de 95 % chez les 18-24 ans, il n'y a plus de gain à faire auprès de ce segment.

Prograssion de la pénétration de Facebook selon l'âge des répondants


Twitter


Les données de l'IRB démontrent que Twitter est un phénomène davantage urbain (comme Facebook au début) et masculin (hommes/membres 19 % vs femmes/membres 11 %). La notoriété élevée de ce réseau est en grande partie reliée au fait qu'un grand nombre de journalistes et de personnalités connues l'utilisent. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à en faire mention et référer constamment à Twitter, façon également d'afficher une forme d'avant-gardiste dans lequel ils se drapent sans retenue. L'utilisation qu'ils en font laisse parfois perplexe et ne sert pas toujours leur crédibilité ainsi que leur réputation.

LinkedIn

Le profil des utilisateurs de ce réseau est nettement « haut de gamme » et confirme le positionnement de LinkedIn qui se veut d'abord un réseautage d'affaires. Les membres LinkedIn sont plus urbains (les tendances et nouveautés y prennent toujours racine), plus masculins, davantage propriétaires que locataires, plus scolarisés et mieux nantis financièrement. C'est d'ailleurs auprès des personnes qui affichent les plus hauts revenus que le taux de pénétration de LinkedIn s'avère le plus élevé (28 %). C'est aussi assurément en raison de ces trois dernières caractéristiques que l'IRB moyen des membres LinkedIn est légèrement plus élevé (2 à 3 points) que ceux des autres réseaux sociaux.

Notons que les enfants uniques sont également plus nombreux à en faire partie (22%).